Chapitre 20

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Une ado à la peau noir était assise sur son lit et écoutait de la musique.

J'ouvris grand les yeux. Elle s'aperçut de ma présence et ouvrit à son tour grand les yeux.

-Heu désolé ... dis je un peu honteuse. -Je pensais que c'était la chanlate de... peu importe. Qui es tu ?

-Je pourrais te poser la même question !

-Ho je suis Sally, la cousine de .... la maîtresse de maison.

-Ho ma mère tu veux dire !

-Mais c'est pas possible on est quel jour !

-T'es un peu tarée toi ? Je suis leur fille adoptive !

-Ho ! D'accord. Tu es la fille de Lisa et Bastien !

-Oui c'est ça !

-Et tu t'appelle Maria c'est ça ?

-Ha non c'est le nom de la première fille qu'ils avaient adopté mais elle a fuguer.

-Ho mince je suis désolé, fin je veux dire que ...

-Et je plaisante ! Oui Maria c'est moi. Tu es bête.

-Désolé ...

Je baissais les yeux au sol, j'étais prise au dépourvue par une ado d'une quinzaine d'années et je ne savais pas comment réagir...

-Quel âge as tu ? Demandais je.

-J'ai treize ans, oui je parais grande.

-Non c'est juste que... si tu parais grande, c'est le therme.

-T'es vraiment bizarre... j'taime bien ! C'est quoi ton nom déjà ?

-Sally.

Elle me regarda et sourit, je pus voir ses belles dents blanches qui se détachait bien du reste de son visage, contrastant à merveille avec la couleur de sa peau.

-Bon Ben je vais y aller. Dis je en pointant la sortie.

-Merci. Dit elle remettant son casque que ses oreilles.

Je sortis et refermais la porte derrière moi.
Je me cognais ensuite le front avec ma paume de main.

J'entrepris de continuer ma visite mais une voix venant du bas de l'escalier nous appela : Maria et moi.

Elle passa devant moi, pressée, et je l'a suivie en marchant car je n'vais aucune idée de ce qui m'attendait.

Mon ventre me faisait mal et cette nouvelle sensation en moi était très désagréable. J'appelais la "chose" en moi Gudule. Vous me direz, tous le monde appelle son enfant Gudule du moment que rien n'est formé et que rien n'est sur ! Mais pour moi ce serait soi une Gudulette, soi un Gudulon.

Mon enfance a du être vraiment traumatisante pour que je ressorte ça des années plus tard !

Enfin Gudule gigotait, ou faisait des remous, ou .... je n'en savais rien mais j'avais peur de ça. Malgré tout il y avait quand même un soulagement en moi. Je savais qui était le père et c'était Félix ! Je ne savais pas que le fait de porter notre enfant m'aurais rapprochée de lui, mais je lui avait demandé de partir... que de regrets à présent...

-Sally descend immédiatement ! Appela Lisa du bas de l'escalier.

Je me rendis compte que j'étais restée figée au milieu de l'escalier. Réfléchissant à ma vie, mais quel choc pour choisir des endroits adapté dans lesquels réfléchir à sa vie. Mais la c'est pas ce que je suis en train de faire ?

Je chassais toutes mes idées bizarres de ma tête. Ce Gudule me retournes complètement la tête !

Je descendis donc les dernières marches et vis toute la famille attablée, devant un grand plat.

Des souvenirs me revinrent en mémoire. Toute la famille réunit mangeant un poulet par une après midi agréable. Je ne pus pas m'empêcher de laisser tomber une larme. Quand nous étions agentes Lisa et moi mangions souvent toutes les deux mais peu avec des invités, même pour Noël ou Pâques. Je ne pensais pas que Lisa voulait retrouver une vie de famille.

-Tout va bien.

-Tout va le fais penser à l'Épiosa... dis je en pleurant à moitié.

-Vraiment ? Je suis désolé ce n'était pas le but !

-Nan je veux dire en bien.

-C'est quoi l'Épiosa maman ? Demanda Maria.

-C'était la société dans laquelle papa, maman et tata Sally travaillaient.

-D'accord. Elle ne demanda pas plus et prit simplement une nouvelle bouchée de petit pois.

Lisa me prit dans ses bras mais désireuse de changer de sujet de conversation je demandais.

-Alors depuis combien de temps Maria fait elle partie de votre vie ?

-Depuis quelques mois... trois ou quatre. Comme tu l'as remarquée elle est très grande et orpheline alors personne ne voulait l'adopter... Bastien qui parlait marqua une pause laissant Lisa continuer.

-Et donc quand nous l'avons vu c'était un peu sa "dernière chance" et elle nous as beaucoup émue. Ce fié à son tour de faire une pause.

-Et depuis Maria fait partie de notre vie.

J'ouvris grands les yeux. Ils avaient dit tout ça devant Maria elle même et elle ne bronchait pas, elle mangeait juste.

Honteuse d'avoir posée cette question je me tus jusqu'à la fin du repas.

*******

Le lendemain j'avais rejoint Jessy au Blue's. Nous étions très heureuse de nous revoir et malgré le fait que l'on s'était quittée en de mauvaises conditions, je lui avais tout expliquer, même pour Gudule.

-Alors comme ça il y a un mini toi caché là dedans. Dit elle en pointant mon ventre.

-Oui et bientôt il sera en dehors de moi.

Elle sourit. Au même moment un homme étrange entra et demanda :

-Ou est elle ! Où est Sally Peterson !

Personne ne lui répond dit bien qu'il eu fait un peu de bruit alors il sortit ses armes à savoir deux pistolets et tira au hasard ! Quelques tables se renversèrent, dont la nôtre car par réflexe nous nous étions cachées derrière.

-Qui est Sally ? Demanda un courageux.

-Elle te le dira quand elle sortira de sa cachette !

-Et si elle ne sort pas ? Tenta il.

-Alors je te buterais !

Il se tut, comprenant qu'il valait mieux laisser "Sally" s'en occuper.
Mais moi je ne voulais pas lui rendre de compte. Sa manière d'agir était trop différente de d'habitude.

Il recommença à parler :
-Sally, je sais que tu es la ! Je le sais !

-Peut être qu'elle n'à pas envie de sortir. Hasarda un enfant, mais sa mère lui bloqua la bouche signe de se taire.

L'homme fit comme si il n'avait rien entendu même si cette affirmation l'exaspérait au plus haut point.

Cette fois ci il menaça... je n'eus pas d'autres choix que de sortir de dernière la table, accompagnée de Jessy, les mais en l'air pour lui montrer que je ne cherchais pas les hostilités.

-Laisse ses gens tranquille... Que me veux tu ?

-Haha Sally tu le sais !

-Non mais tu est fou ? As tu bu ?

Les clients du Blue's nous regardaient effarés d'avoir autant d'action dans une aussi petite ville.

Il ricana.

Aucun de nous ne bougeaient... le silence régnait.

Alors je lui posais une ultime question :
-Que le veux tu Aymeric ?

Rouge, sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant