Chapitre 23

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Annie se leva suite à cette déclaration.

-Elle est morte ?

-Oui Bastien vient de me dire que sont sang s'est vidé et qu'elle est devenue toute pâle. Il va l'enterrer dans le cimetière le plus rapidement possible comme ça sa soeur pourra toujours venir se recueillir sur sa tombe...

-C'est bien. Il fallait le faire.

Nous ne parlions plus jusqu'à ce qu'Annie revienne.

-Je veux juste te dire que ta soeur t'aimait. Dis je. -Et je pense aussi que c'est le moment que tu le saches et que tu l'accepte.

Elle ne dit rien mais je sentais que cela l'avais chamboulée.
Je ne voulais pas la faire souffrir mais il fallait qu'elle le sache. C'était la dernière volonté de sa soeur...

Le reste du voyage se fit en silence. Chacune devant son écran a profiter des derniers instants du voyage.
Quelques temps avant l'atterrissage nous entendîmes nos voisins discuter.

-Tu sais... le truc la avec les membres d'une "organisation secrète" ! Qui doivent se rendre... Ben ce serait bien qu'on nous avoue quand même ! Annonce une voix masculine.

-Allons chéri ! Il y a peut être des "membres" à bord de cet avion... ne les fâchons pas.

Annie s'ajouta a la conversation.

-Excusez moi je vous entends parler et je me sens concernée par ce que vous dites je suis moi même membre de cette organisation et les révélations que vous voulez qu'on vous donne ne sont pas encore prêtes à être entendue ... imaginez que cet organisation soit dirigé uniquement par des tueurs extra-entraînés qui mène des missions dans l'ombre visant à tuer certaines personnes... seriez vous prête à l'entendre.

Le mari continua :
-Bien sur que non c'est impossible.

-Dans ce cas Eugène je vous conseillerais de ne plus en dire de mal car je pense que vous ne voudriez pas que je donne votre nom pour que vous aillez une preuve de ce que j'avance... N'es ce pas ?

Il approuva blême.

-Comment as tu su qu'il s'appelait Eugène ? Demandais je doucement.

-Tu crois à la chance ?

-Bien sur que non ...

-Et bien c'était écrit sur sa valise.

J'acquiesçais. Oui elle était vraiment sur-entraînée...

Un message sur les panneaux lumineux de l'avion nous indiqua de regagner nos place et d'attacher nos ceintures pour la descente.

******

En sortant de l'aéroport je remarquais que mes amies étaient aux aguets... je surveillait à mon tour les alentours.

-Des araignées nous attendent. Chuchota Annie.

Un taxi s'arrêta devant nous, les vitre arrières était teintée. Une petite araignée était dessinée sur le poignet du conducteur.

Il nous fit signe de monter... nous savions que nous plongions dans la gueule du loup en entrant dans son taxi. Alors nous montâmes.

Il ne nous adressa pas la parole. Anxieuse nous fîmes le trajet en silence... autour de nous tout était pesant. D'habitude se rendre à Washington était un privilège et une excitation mais pas aujourd'hui...

Il nous déposa devant le musée d'histoire qui était la façade de l'Épiosa.

A peine descendue deux hommes vinrent nous chercher.
Intérieurement et pour la première fois je me mis à penser que si Félix avait été là tout serait bien allé...

Rouge, sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant