Rouge, sang

Chapitre 15

-Je suis enceinte. Répéta Aymeric.

J'éclatais de rire. Lui aussi.

-Tu es bête. Dis je entre deux fou rires.

-Je sais, je sais. Mais je me suis dit qu'une dédramatisation de la chose nous serions plus proche, comme avant. Il avait dit tout ça très sérieusement et cela me fit comprendre qu'il ne fallait plus rire.

-C'est ce que tu voulais m'annoncer ?

-Non. Je voulais te dire autre chose.

-Ok mais c'est moi qui commence. Je l'avais dit avec une telle rapidité qu'il comprit que c'était grave.

Je lui racontais ma rencontre avec Abby dans les moindres détails. La bombe, le combat. Tout dans l'ordre chronologique des choses ensuite vint la chose grave.
-Et Félix est doté d'une technologie incroyable. Je lui expliquais la montre car j'en était sûre c'était une micro-caméra oreillette.

Il ouvrit grand les yeux. Si Félix disposait d'une technologie très importante alors il pouvait faire infiltrer des agents chez nous sans que nos capteurs ne détectent la présence de caméra et de micro dans la structure.

Ensuite ce fut au tour d'Aymeric de me faire des révélations. Il fit une petite grimace ce qu'il avait à me dire était grave.

-Tu sais déjà que Dolbyn n'est pas mon vrai nom de famille puisque je suis le frère de Félix...

Je hochais la tête. Le laissant continuer.

-Au début, quand je suis entré dans l'agence c'est parce que Félix me l'avait demander. Enfin au début tout était la cause de Félix. Mais après, quand tu nous a envoyer dans son repère et tout ce qui s'est enchaîner après je lui ai dit que je n'était plus à son service et que je quittais les araignées, il s'est éloigner mais il m'à dit de ne pas te toucher. La vérité c'est qu'il t'aime encore.

-Non je pense qu'il a simplement besoin de moi. Il ne m'aime pas ! Il le l'à dit.

-Oui mais entre ce qu'il dit et ce qu'il fait. Crois moi, je connais mon frère et il t'à toujours aimer. D'habitude quand il aime il fait souffrir. Avec toi c'était différent.

-Aymeric... maintenant c'est toi que j'aime... les mots étaient sortit tout seuls de ma bouche mais je ne savais pas si ils étaient sincère ou si ils le paraissaient. Apparement non car il grimaça.

-Sally... toi et mon frère, loin l'un de l'autre vous dépérissez et tombez dans la routine. Vous avez besoin l'un de l'autre.

-Non, il a besoin de moi pas moi !

-Pas la peine de mentir. Tient. Il m'a demandé de te remettre ça au cas où...

-Je croyais que tu ne travaillais plus pour lui.

-Là c'est différent...

-Et au cas ou quoi ?

-Au cas où on deviendrais proches.

-D'accord... tu voulais me dire autre chose.

-Non c'est tout. En réalité je devais juste te donner la lettre.

-Ça marche, on se voit se soir.

-Sally il est ... il regarda sa montre.-Vingt heures ! Tu es débordée ma parole, une fois rentrée tu te remet directement au travail. Tu me désespère je te commande à manger et tu manges !

Comme une enfant battue je baissais la tête.

Je retournais dans mon bureau avec la lettre de Félix. Une fois seule je m'asseyais sur mon fauteuil et ouvris l'enveloppe. Il y avait une clé USB. Je la mis dans une boîte blanche servant à décontaminer les objets venant de l'extérieur de l'organisation.