Chapitre 19

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Il me regarda d'abord surprit puis un grand sourire d'afficha sur son visage.

-Je vais être père ...!

-Félix... tu n'es qu'un salopard ! Pourquoi tu ne m'as rien dit !

-Je... mais... heu... ben...

-Félix, j'espère que tu as une raison sinon je te jure que toute ma puissance va se déverser et je vais te tuer sans aucun scrupules.

-Je voulais ... être père... notre enfant... mais tu ne voulais pas ... et le seul moyen de te donner tes pouvoirs était d'injecter le porteur de cette magie... donc un futur enfant....

-Mais qui t'as dit que je voulais des pouvoirs ? Demandais je les yeux pleins de larmes.

Il ouvrit la bouche ne sachant quoi répondre.

-Dégage ! Ordonnais je pleine de rage.

Il baissa la tête honteux.

-Je ne veux plus te faire souffrir Sally...je vais disparaître mais promet moi une chose.

-Vas y. Dis je entre mes dents.

-Dit à notre enfant que je suis le père...

-Et après ça tu disparaîtras vraiment ?

-Oui c'est promis.

-Alors moi aussi je te le promet.

Règle numéro 2 de l'Épiosa on ne pactise jamais avec l'ennemi.
Je ne fait plus partie de l'Épiosa.

-J'ai une dernière chose à te demander. Pourquoi je ne m'en suis pas rendue compte plus tôt ?

-Sois tu faisais un déni car tu n'étais pas au courant, sois ta grossesse ne se passera pas normalement et pourrais durer un an.

-Un an !

-Chut. Je peux faire quelque chose. Il posa ses mains sur mon ventre et une lumière bleu irradia ses mains.-Ta grossesse se passera normalement à partir de maintenant. Tu es enceinte de deux semaines.

-Merci... dis je sans un souffle avant de tomber dans les pommes.

Quelle journée épouvantable ! En premier le noir, dormir la discussion avec Aymeric, me révélation du docteur puis les explications de Félix et ensuite de nouveau le noir.

Journée de merde !

*******

En ouvrant les yeux je me rendis compte que tout cela était bel et bien la vérité. Je touchais mon ventre avec adoration...qu'es ce que je raconte avec adoration ? Vraiment ? Je ne devrais pas ... bon au moins je sais qui es le père.

Je tournais la tête et vit Lisa, endormis à mes côtés.

Je me redressais, m'assis sur le bord de mon lit et me levais. Tout ça lentement et péniblement.
Ma direction première fut la salle de bain. Comme j'avais vus mes précédents visiteurs emprunter la porte de droite je sus qu'il fallait que j'aille vers la porte de gauche. Logique !

La salle de bain d'hôpital était vraiment simple et comme toute les salles de bains d'hôpital, blanche et prévue pour les fauteuils roulants.

Je m'aspergeais le visage d'eau. Maintenant que je savais que j'étais enceinte j'eus l'impression d'avoir des nausées, mais ce n'était pas qu'une impression. Je me penchais sur la cuvette placée près de l'évier mais il ne se passa rien.

Une main se posa sur mon épaule.

Je levais la tête et vis ma cousine, les yeux rouges d'avoir pleurée.

-Tout vas bien Lisa ?

-Je ne sais pas.

-Qu'es ce qui se passe. Je la prit dans mes bras.

-Je suis enceinte Sally, et j'ai peur.

Toutes les deux nous pleurâmes et je lui annonçais aussi que j'étais enceinte. De nouveaux des pleurs.

-Qui est le père ? Demanda t'elle entre deux sanglots.

-Ne me frappe pas.... c'est Félix...

-Ma pauvreeeeee... répondit elle en forçant sur la dernière syllabe toujours en pleurant.- Moi c'est Bastien le père, sans surprise je veux finir ma vie avec lui, je l'aime vraiment.

-Je sais. Dis je en soupirant quelle chance !

-On ira vivre toutes les deux à la campagne et on élèvera nos enfants dans l'insouciance.

Nos pleurs cessèrent car un médecin arriva pour faire un rapport de mon état.

En sortant, Lisa m'attendait avec Bastien. Ils étaient si beaux ensembles.

Il me serra dans ses bras car je n'en restait pas moins son amie. Leur voiture n'était pas délabrée et j'appris que l'agence sans nom leur avaient trouver un travail et fait un CV avec des vérités enjolivées. Grâce à ça, ils avaient chacun un bon travail et gagnait bien leurs vies. Nous montâmes dans la voiture.

Le voyage fut assez long, et j'en profitais pour réfléchir.
-Pourquoi Félix avait il accepté ma requête.

Si seulement je pouvais ne plus être hantée par mon passé mais connaître mon avenir.

-Sally, on est arrivés !

Je descendis de la voiture et observais leur environnement. La maison devant laquelle je me trouvais était grande, belle mais pas un style de villa, une grande maison confortable, juste ce qu'il fait pour atteindre le bonheur ...
Pourquoi j'avais eu cette phrase dans la tête ? Cela me fis rire. Par contre Bastien me regarda avec incompréhension.

Je rigolais de nouveau parce que je ne pouvais pas lui dire : C'est dans ma tête t'inquiète.

Je me calmais en pensant que je avais subis un gros choc émotionnel et que tout en était la cause.

-Es ce que vous avez un téléphone ? Demandais je à Bastien pour paraître plus normal.

Il ne me répond dit pas mais me te dit son cellulaire sortit de sa poche.

J'hésitais un instant ne sachant qui appeler.

Je composais le numéro de Jessy afin de la rassurer.

Bip, bip, bip.

-Allô ?

-Oui Jessy ?

-C'est moi à qui amis je l'honneur ? Demanda t'elle méfiante.

-C'est Sally !

-Ho mon dieu, tu vas bien ? Que t'on fait les méchants ? Pourquoi je me suis éveillée dans un endroit bizarre ?

-Ho calme toi je t'invite à prendre un verre au Blue's ?

-Ha d'accord mais où es tu ?

-Chez ma cousine... mais t'inquiète je trouverais le moyen de te rejoindre.

-Ok super on se rappelle plus tard, au cas où notre discussion sois sur écoute !

-Tu es parano ma pauvre !

Elle raccrocha et je regrettais immédiatement mes dernières paroles.

Je me mordis la lèvre inférieur.

-Ta finis ? Demanda Bastien en tendant une main.

-Heu oui.... je pris sa main.

-Non le téléphone.

-Ho désolé ! Je lui rendis le téléphone et demandais :
-Combien de temps je reste ?

-Autant que tu veux....

-Merci.

Je tournais les talons et visitait la maison en commençant par l'étage.

J'observais les portes, l'une d'elles attira mon attention car elle était décorée et un nom était inscrit dessus : Maria.

J'entrais m'attendant à voir une chambre de bébé pour le nouveau né mais un tout autre spectacle m'attendait...

Rouge, sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant