Question du chapitre: Est-ce que vous écoutez Stranger Things?
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- Tu ne sauras jamais ce que j'ai vu aux nouvelles avec les parents! dit-il en frissonnant légèrement.
- Qu'est-ce que vous avez vu? dis-je en gardant mon calme le plus possible.
- Viens voir, dit Aaron en commençant à s'impatienter.
Je le suivis donc au pas de course jusqu'au salon. Mes deux parents s'y retrouvaient et regardaient la télévision d'un air ahuri.
- Regarde à la télévision Florence! C'est à deux coins de rue de chez nous...
Ma mère monta le son pour entendre le reporter qui était sur les lieux.
- Je suis présentement dans une petite boutique artisanale du nom de Jo & ses trouvailles. Un jeune homme y est entré muni d'une bombe un peu plus tôt dans la journée. Celui-ci aurait menacé le caissier avant de se faire exploser.
Il prit une pause et le cameraman fit un zoom sur la boutique. Des frissons parcoururent mon corps. Le reporter reprit la parole.
- Par respect pour la famille du caissier qui est mort sur les lieux, les vidéos de la caméra de surveillance ne seront pas dévoilées. Un portrait-robot de l'homme qui possédait la bombe sera dévoilé un peu plus tard. Aussi, les policiers recherchent activement 2 personnes qui étaient sur les lieux... Je répète, les policiers cherchent encore 2 témoins. Les autorités ont d'ailleurs interrogé un commerce voisin qui affirme avoir vu une adolescente dans la boutique un peu plus tôt. Le témoin n'a aucune information sur le physique de la jeune dame.
Un silence poursuivit et le monsieur prit un air sérieux.
- La thèse du délit de fuite n'a pour l'Instant pas été écarté et elle pourrait très bien s'agir d'une complice.
Un message défila sur le bas de l'écran pour résumer ses propos. Ma respiration s'accéléra et j'eus une petite faiblesse. Une certaine impression que je n'avais plus d'énergie et que j'allais tomber dans les pommes.
Je m'appuyai sur le divan et mon grand frère m'y aida à m'asseoir.
- Ça va Flo? Es-tu correct? me demanda doucement Zak en s'approchant de moi.
Je calmai mon cœur qui battait à la chamade et prononçai des excuses incompréhensibles.
- Es-tu au courant de quelque chose? me suspecta mon père.
Je pris un air insulté.
- Bien sûr que non! C'est juste que je crois avoir entendu le bruit de la bombe en allant chez l'une de mes amies.
- Tu dois le dire à la police, dit le plus jeune de mes frères.
- Leur dire quoi? dis-je en le regardant de travers. Leur dire que je marchais et là... Boom? Ce n'est pas comme si j'allais leur apprendre qu'il y a eu une explosion.
- Tu es certaine de n'avoir rien vu? dit ma mère en me prenant les mains.
- Certaine, dis-je sans beaucoup d'assurance.
- Bon, dit mon père peu convaincu, va finir tes valises et n'oublie pas qu'on part tôt demain!
- Je le sais. Voyons, as-tu hâte que je parte? dis-je arrogamment.
- Sérieusement mon pissenlit! Ne dis pas des bêtises pareilles, dit ma mère mécontente.
- Je n'aime pas ce surnom! Je n'ai plus quatre ans quand même!
- Tu seras toujours mon bébé, dit-elle doucement.
- Tu envoies quand même ton bébé à Seattle pendant 6 mois, répliquai-je. En plus, ma question était pour papa.
- Non, je n'ai pas hâte que tu partes, dit celui-ci.
- C'est sincère, dis-je sarcastiquement.
- Arrête un peu Florence! Tu seras toujours ma fille préférée, dit-il en riant à sa propre blague.
- Toujours aussi marrant, dis-je en boudant.
Je ne pus m'empêcher de pouffer de rire... Je n'avais vraiment aucune volonté! L'ambiance devint un peu plus lourde par la suite.
- Je t'aime ma fille, dit-il en retenant une larme. Je vais terriblement m'ennuyer de toi et j'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose.
- Ne t'inquiète pas pour moi, dis-je en retrouvant mon sourire. Je t'aime aussi!
Après ce moment tendre, je montai à ma chambre pour finaliser ce dont j'avais besoin.
. . .
J'étais dans l'avion. Je n'avais pas vraiment dormi, car j'avais une douleur dans l'estomac et ma tête tournait. Je n'arrêtais pas de penser aux 6 mois qui étaient à venir et il m'était impossible de me calmer.
Par chance, j'avais la place proche de la fenêtre et ça m'aidait à ne pas trop réfléchir. Mon voisin mâchait son chewing gum comme si celle-ci avait besoin d'air et celui au bout de la rangée n'arrêtait pas de m'observer. Il avait probablement 4 ans et il avait des habitudes assez rigolotes.
Le voyage fut assez long, mais mon voisin de 4 ans s'amusait à m'apprendre le portugais donc je n'eus pas le temps de m'ennuyer.
Je ressentais une légère pression au niveau de mon estomac, mais l'altitude me donnait souvent des symptômes étranges.
. . .
En arrivant à mon appartement, je dus me stationner dans un quartier voisin, car je n'avais pas encore accès au mien. Je fis le km de distance à la course pour me changer les idées.
En pénétrant dans ma résidence des 6 prochains mois, je fus prise de vertiges et de nausées. Je voyais des taches noires et mes jambes avaient envie de céder sous mon poids. J'empoignai mon téléphone et composai le 911 avant de m'effondrer au sol.
- Aide, murmurai-je avant de perdre connaissance.
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Bonjours mes pissenlits! Je suis assez fière de moi, car j'avais dit que le chapitre sortirait d'ici mardi et on est mardi :) Même si en France, il est déjà mercredi hihihi ;)
Sinon, j'espère que vous allez passer une bonne semaine et merci à ceux qui lisent encore notre histoire. Vos commentaires me motivent beaucoup et j'ai hâte de vous faire découvrir la suite. En passant, il y a un personnage du début de l'histoire qui risque de revenir bientôt.
- Est-ce que vous pensez savoir qui c'est?
- Avez-vous aimé le chapitre?
♥ Catelle ♥
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Apprendre à t'aimer (Learning to love you) #french
Teen FictionComment faire lorsqu'on tombe amoureuse du meilleur ami de son frère? Le dangereux, le mystérieux et celui au lourd passé. Il a suffit que d'une rencontre pour que je rêve de lui nuits et jours. Mais je ne dois pas succomber. Je dois lutter. Mais ju...