Apprendre à t'aimer (Learning to love you) #french

Chapitre 22

Chanson en média: 100 times over par Cassia ♥

Question du chapitre: Votre chanson du moment?

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Je voulais Dylan... Je voulais revenir à la maison... Je voulais recommencer à zéro...   

- Merci beaucoup mademoiselle, dit Harry. Je crois qu'avec les témoignages de tes parents, Miles et quelques commerces, on va pouvoir essayer de savoir ce qui s'est passé en détail. Aussi, tes blessures prouvent en quelque sorte que tu n'avais pas de bombe sur toi et que tu étais bien à l'intérieur de la boutique. Le fait que tu ne possèdes aucun casier judiciaire peut aussi aider ton cas. Merci pour votre temps. 

Je fis un léger signe de tête et il sortit de la pièce, suivi par l'officier Parker. Mon frère apparût quelque temps après. 

- Coucou! C'est une drôle de coïncidence qu'Harry soit ici, déclara-t-il en riant. 

- Tu le connais? demandai-je surprise. 

- Si on veut. Je connais le petit Harry rebelle et délinquant, pas le grand et sérieux de Seattle. Il a beaucoup changé et c'est pour le mieux. C'est un bon garçon, il l'a toujours été. 

- Ça fait combien de temps qu'il est à Seattle?

- Probablement 1 an... Lors de la fête... Il était venu passer une semaine chez Dylan, je crois. 

- D'accord. 

- Sinon, est-ce que tu voudrais bien me dire ce qui s'est passé lors de l'attentat? prononça-t-il doucement.

Je lui racontai alors l'histoire sans même trembler. Ma voix était sèche, mais j'avais quand même réussi à contrôler mes émotions. 

- Aurais-tu de la place pour moi dans ton appartement? Je voudrais rester à Washington le temps que tu ailles mieux. J'aimerais être là pour toi...

Je pouvais bien voir qu'Aaron avait de la difficulté à montrer ses sentiments, mais il faisait un effort. 

- Oui, bien sûr. 

Le reste de la journée se passa de façon assez monotone. En fin de soirée, un policier, le collègue d'Harry, rentra dans la pièce, un sourire éclairant son visage. 

- Tu es libre, m'annonça-t-il sans explication, de manière enjouée, me tirant de ma rêverie. Ils ont récolté suffisamment de témoignages et de preuves pour prouver ton innocence, me coupa-t-il. 

Sans plus attendre, il débarra les menottes et je frottai mes poignets endoloris. Mon frère rentra à son tour, un air niais sur le visage. 

- Comment te sens tu enfin libre? s'exclama mon frère dérangeant les quelques patients des lits voisins au mien. 

Il s'excusa rapidement avant de me rejoindre en gambadant de façon peu virile. 

- Ça va, je n'ai pas été considéré comme complice très longtemps. 

- Tu sais, j'aurais quand même aimé que tu me parles de l'attentat quand tu es revenue de la boutique. 

J'allais répondre lorsqu'un infirmier pénétra dans la chambre. 

- Bonjour jeune dame. Puisque vous répondez bien à l'opération, vous devrez pouvoir sortir demain matin. 

- Merci de m'avoir traité même si j'étais considéré comme criminelle. 

Dès que je prononçai cette phrase, je réalisai à quel point, je paraissais stupide. 

- Ne vous inquiétez pas, dit-il en me faisant un clin d'œil.  

Mon frère ne put s'empêcher de prendre la parole. 

- Eh oh toi! Qui t'a-dit que tu pouvais draguer ma sœur? Ce n'est pas très professionnel... Je pourrais porter plainte, dit-il à la blague. 

- Tu es le genre de grand frère protecteur? répliqua-t-il pour provoquer Aaron.

- Je suis le genre de grand frère qui croit que l'univers n'a pas besoin de cons comme toi. 

Par chance, l'infirmier comprit rapidement que mon frère n'était pas sérieux. 

- Aaron, tu vas lui faire peur. Ce pauvre infirmier ne pourra plus faire de clin d'œil sans penser à toi...

- Je fais des clins d'œil aux vieilles dames et crois moi, ce n'est pas une invitation pour mon lit. 

- C'est un bon point, admit l'aîné de la famille. 

L'infirmier partit en me laissant complexe sur ce qui venait de se passer. Mon frère m'expliqua sa planification des prochaines heures. 

- Tu peux te coucher, je vais aller dans la salle d'attente. Demain, lorsque tu retourneras à la maison, ça se peut que je n'y sois pas. 

- Tu m'abandonnes? dis-je d'une voix faussement accusatrice. 

- Ça te dérange? me dit-il paisiblement, en s'asseyant à mes côtés. 

Je lui fis signe que non, mais je lui demandai quand même les raisons de son absence de demain. 

- Je dois passer chez notre oncle (Tonton). Il a besoin d'aide pour son nouvel ordinateur. 

- Tu sais, tu peux dormir dans mon appartement ce soir. 

PDV Aaron 

J'eus enfin la confirmation que j'attendais. J'étais soulagé de ne pas avoir à dormir sur une chaise inconfortable. 

. . . 

Une fois arrivée dans l'appartement, où j'avais de façon monétaire, une immense frustration me remplit la poitrine. Je savais que ce n'était pas l'idéal, mais je pris mon portable et appelai une certaine connaissance d'un ami de Seattle. Elle s'appelait Amanda. J'allais enfin pouvoir passer du bon temps et décompresser... 

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Voilà le chapitre 22! Je sais que l'histoire n'avance pas énormément dans ce chapitre et que c'est un petit chapitre :( J'espère que vous l'avez quand même aimé ;) Merci énormément pour les 20k ♥♥♥ On ne croyait jamais avoir autant de vues!!! 

On vous adore xxx

Catelle