Apprendre à t'aimer (Learning to love you) #french

Chapitre 20

Soyez le max actif (commenter) ♥

Question du chapitre: Est-ce que vous savez c'est quel personnage en média?

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Une larme roula lentement sur ma joue.

- Je suis désolé que tout ne se passe pas comme vous le désirez, dit-il en prenant un air doux.

- Est-ce que la session est terminée? dis-je en reprenant mon caractère habituel.

- Vous êtes libre, dit-il en me pointant la porte. 

Je sortis rapidement et me dirigeai vers le comptoir à l'accueil, plus qu'énervé. 

- Est-ce que je peux allé voir ma sœur maintenant? dis-je en déposant mes mains sur le comptoir de marbre. 

Elle regarda rapidement sur son ordinateur et sans me daigner un regard, elle m'expliqua brièvement le chemin à prendre. 

Je suivis ses indications et pénétrai dans une chambre blanche avec six lits séparés par des rideaux bleus. Un infirmier vint à ma rencontre. 

- Vous venez voir Florence Maxwell?

- Pourquoi est-ce que tout le monde sait qui je suis, demandai-je. 

- On nous a transmis un message comme quoi tu pouvais être violent si tu te faisais brusquer, dit-il doucement. 

- C'est quoi ces conneries? dis-je en éclatant de rire.

- Ne t'inquiète pas mon garçon, je ne crois pas que tu es très dangereux. 

- Ma sœur? dis-je, un peu brusquement. 

- J'avais complètement oublié, dernier lit à droite. Je vous demanderai de bien vouloir appuyer sur le bouton à sa droite lorsqu'elle se réveillera. 

J'hochai la tête et me dirigeai vers ma petite sœur, appréhendant son état. Je tirai sur le lourd rideau et une infirmière rousse, s'empressa de cacher le ventre de ma sœur avec une couverte. 

- Je vous laisse avec elle, dit-elle en se retirant. 

Je la fixai sortir de la pièce et osai enfin poser mes yeux sur Florence. Je remarquai tout de suite sa pâleur extrême et les perfusions sur ses bras. Un masque pour l'aider à respirer couvrait le tiers de son visage. 

Je m'assieds sur la petite chaise et me mis à réfléchir. 

~ 20 minutes plus tard ~

Florence se mit à murmurer des choses incompréhensibles et à bouger un peu. 

- Hey princesse!

- Dylan?

- Non, c'est Aaron. Je faisais une référence à la belle au bois dormant... Après, tu veux que je crois qu'il ne se passe rien entre toi en Dylan. 

Elle ricana doucement. Voyant la douleur que ça lui provoquait, je serrai sa main un peu pour lui dire de ne pas s'épuiser. 

J'appuyai sur le fameux bouton et l'infirmier arriva à une vitesse impressionnante.  

- Mme Maxwell, des policiers voudraient te rencontrer, dit-il d'un air grave. 

Florence tenta de se rasseoir, mais pourtant ce geste si simple lui provoqua des douleurs aiguës et lui arracha des grimaces. Furieusement, elle arracha son masque et le posa à ses côtés sur le drap. 

- Pourquoi? dit-elle en regardant l'infirmier. 

Je trouvai sa réaction un peu exagérée, mais je ne dis rien sachant que la douleur la rendait parfois irritable. 

- Je crois qu'ils veulent juste s'assurer de quelque petite chose, dit-il en souriant légèrement. Nous avons dû t'opérer et ils veulent juste s'assurer de la cause de la blessure, je crois...

Ma sœur, de façon imprévisible, tira sur sa couverte et commença à enlever le pansement qui recouvrait les points de suture.  

Le jeune homme en habit bleu l'arrêta aussitôt. 

- Tu risques de t'exposer à des infections ou de les déchirer si tu ne fais pas attention. 

Il me regarda et me demanda:

- je peux vous laisser? Je vais aller chercher les agents. 

Je lui fis un signe de la main et il quitta la pièce en marchant rapidement. Je me rapprochai de la grande blessée. 

Elle eut un certain déclic et se retourna vers moi avec un air paniqué. 

- Tu crois que cela a un rapport?

- Hein? Je ne vois pas de quoi tu parles?

- De... Ah non, laisse tomber. Crois-tu que les parents savent que je suis ici? 

- Tu es étrange, dis-je en fronçant les sourcils. 

- Je crois que je suis encore dans les vapes, murmura-t-elle pour s'expliquer. 

-Madame Maxwell?

- Oui, articula-t-elle doucement. 

Elle était sans doute impressionnée par la carrure des deux hommes. 

Un des deux policiers se rapprocha avant de dire:

- Florence Maxwell, vous êtes en état d'arrestation pour complicité lors de l'attentat de la boutique artisanale Jo et ses trouvailles. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat. Si vous n'en n'avez pas, un avocat d'office pourra vous être accordé par la cour. Si vous choisissez de parler à un officier de police, vous avez le droit de mettre fin à l'interrogatoire à tout moment. Avez-vous bien compris? Voulez-vous répondre à nos questions sans la présence d'un avocat?

Le deuxième policier attacha ma sœur à son lit à l'aide de menottes. 

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Ça fait déjà 20 chapitres! J'espère que vous l'avez aimé (je sais qu'il n'est pas très long)! Je ne sais pas quand le prochain chapitre sera publié, car la fin de l'année scolaire approche donc j'aurai beaucoup d'examen, mais nous vous promettons de le publier le plus rapidement possible.

Sinon...

Comment croyez-vous qu'Aaron va réagir (ou Florence)?

Avez-vous des questions concernant l'histoire ou Catelle (Cath & Gab), on va répondre en commentaire ♥

On vous aimes et merci d'être encore nombreux à lire l'histoire. 

En espérant qu'on va réussir à se classer dans roman pour adolescents :)

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Catelle