Tome 1 : Brothers Without Limits.
Tome 2 : Brothers Losing Control.
Un boxer désormais planétaire, Taylor Miles, à refermer à nouveau sa carapace, imperméable et cette fois se voulant totalement infranchissable. Le monde extérieur lui est alors à...
* Musique : Two feet, I feel like i'm drowing. Deuxième musique : Youth, daughter.*
BOXER LOSING CONTROL : C H A P I T R E 42.
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| PDV Skylar : |
Les yeux dans le vague, je découvre la sombre maison de Taylor. Bien évidement elle est tout aussi énorme que celle de Cole — si ce n'est même plus. Mais ce qui m'étonne par dessus tout — ou peut être pas tant que ça enfaite, c'est le manque de luminosité de la maison.
Pourtant j'ai pu voir des nombreuses baies vitrées l'entourant de toute part, outre ça la maison reste dans une constante attitude hors du temps, un peu stressante en vérité.
Je n'ai aucune idée de ce qu'il veut me montrer, ni même de pourquoi il a voulu faire ça ce soir, j'aimerais en savoir davantage, mais pour le moment je me contente simplement de le suivre ne souhaitant pas le sortir de ses gongs. C'est déjà un véritable exploit qu'il ai voulu que je l'accompagne, alors tâchons de ne pas gâcher ce moment precieux.
Dans cette baraque, tout a l'air du sol au plafond, somptueux, alors pourquoi ne les met-il pas en valeur à la lumière ? Pourquoi laisse-t-il l'obscurité guider ses pas ?
Je peine à suivre son corps dans la maison, je n'y vois pas grand-chose mis à part son ombre, et les objets autour de moi.
— Pourquoi tu vis comme dans une grotte ? Lui demandé-je.
— Parce que c'est mieux comme ça, marmonne-t-il.
Bon, il n'a pas l'air d'avoir envie d'aborder ce sujet.
Tellement il fait noir, j'en viens même à me demander s'il ne m'a pas attiré ici pour me tuer tranquillement.
Le brun fouille dans un bric à brac dont je ne vois quasiment pas le contenu, non mais je vous jure comment il fait pour vivre dans l'obscurité ? C'est impossible de s'y retrouver, depuis que nous sommes arrivés, il n'a allumé aucune des lumières de la maison.
Juste lui, et moi, dans le noir le plus complet. Moi le suivant à la recherche de réponse incomplete face à son mutisme assommant — c'est à peine s'il a prononcé trois mots depuis notre sortie de chez mon père.
- Suis-moi.
Machinalement je fais ce qu'il me dit, n'ayant rien d'autre à faire que ce que je fais depuis tout à l'heure.
Il faut que je mette un terme au blanc inconfortable entre nous, mais je ne sais comment y remédier.
Avant, c'etait tellement facile , on parlait, on se lançait des piques, on se faisait chier, ça semblait si simple.
