Tome 1 : Brothers Without Limits.
Tome 2 : Brothers Losing Control.
Un boxer désormais planétaire, Taylor Miles, à refermer à nouveau sa carapace, imperméable et cette fois se voulant totalement infranchissable. Le monde extérieur lui est alors à...
NDA : IL FAUT IMPERATIVEMENT ECOUTER AVEC LA MUSIQUE POUR RESSENTIR TOUTES LES ÉMOTIONS, ENFIN C'EST UN CONSEIL ( NON ECOUTEZ AVEC LA MUSIQUE LES BEBS ) et prenez votre temps !
BOXER LOSING CONTROL : THE END ?
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TROIS MOIS ET DEMI PLUS TARD
PDV Taylor :
P
arce que la boxe a toujours fait partit de ma vie.
Parce que je me bats pour montrer à tout le monde que personne ne pourra jamais me détruire.
Et parce que montrer à la planète dans son entièreté que je suis le meilleur me procure un plaisir exquis, j'enfonce mes phalanges dans la mâchoire de mon adversaire, sous de nombreuses acclamations qui fusent dans tout les sens.
— VOILÀ LE SECOND K.O DE LA SOIRÉE ! Hurle le présentateur chauve dans son micro en soulevant mon bras.
Une grimace flanche sur ma face suite à sa main autour de mon poignet, j'ai horreur des proximités. Mais, je les accepte car elles m'aident à montrer que je suis imbattable, la victoire s'annonce belle ce soir.
— On se retrouve dans quelques minutes pour le prochain combat ! Annonce-t-il en me lâchant une accolade à laquelle je ne réponds pas.
Sans surprise il ne prête pas attention à mon manque d'amicalité, sûrement au courant que je ne suis pas quelqu'un avec qui on fait ami-ami.
Le gars au sol se roule de douleur, une vraie tapette, j'en ricane amèrement. On ne se bats pas ici si c'est pour finir dans un aussi sale état. Je n'ai aucune idée de comment il a pu ne serait-ce que débarquer sur ce ring à se battre contre moi.
Dépassant son corps, j'enjambe les cordes du ring pour partir vers les vestiaires dont Sean qui me chope au passage pour me féliciter me tendant une bouteille d'eau que j'accepte avec plaisir.
Depuis l'incident de la dernière fois, le fameux jours ou je lui ai degueulé dessus, on avait pas vraiment bien reparlé, mais il reste mon meilleur-ami, et il me pardonne tout, même le pire du pire.
— Tu as une interview durant les minutes de pause, m'apprends-t-il.
— Attends, c'est une blague ? Je peux même pas me reposer cinq secondes ? Tu pouvais pas leur dire non ?
— Ellea beaucoup insistée, et même menacée de faire un scandale, grogne-t-il.
Je m'avance vers la pièce, près à envoyer chier ces vautours de moi-même, mais le visage de la fille de l'autre jour m'interpelle.
