Tome 1 : Brothers Without Limits.
Tome 2 : Brothers Losing Control.
Un boxer désormais planétaire, Taylor Miles, à refermer à nouveau sa carapace, imperméable et cette fois se voulant totalement infranchissable. Le monde extérieur lui est alors à...
*Musique : Walk through the fire, Ruelle feat Zayde Wolf.*
BOXER LOSING CONTROL : C H A P I T R E 43.
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|PDV Kera :|
En réalité, deux semaines, ce n'est pas énorme, pas plus qu'un mois ou qu'un an en tout cas. Pour eux, par contre, ça à l'air d'une fin du monde, une apocalypse. Je ne laisse pas imaginer ce que ça à pu donner durant un an ou elle était "morte" à leur yeux, l'horreur, un cauchemar ambulant.
Expliquons la chose, Skylar est partit de son plein grès depuis qu'elle est allée avec Taylor. Qu'ont-t-ils fait ces deux là ? Personne ne le sait, et je crois que personne ne souhaite vraiment le savoir.
On se retrouve, enfin Cole principalement, se retrouve à devoir surveiller un Taylor alcoolique, qui ne cesse de vider des bouteilles à l'appel, au lieu de relativiser et de se dire qu'elle va revenir. Tout le monde le sait, elle va bien, elle a juste des choses à régler, du temps à prendre pour elle.
Sauf que Taylor lui, ne le voit pas de cette manière, mais carrément pas !
Il voit le mal partout, avec une peur de l'abandon constante.
Pour lui, Skylar l'a abandonnée encore une fois, et elle ne reviendra pas.
Au fond, tout au fond, je conçois sa douleur, c'est clair qu'à sa place je paniquerais. Mais je ne suis pas à sa place, et paniquer pour elle est la cadet de mes soucis.
Elle va revenir, c'est obligé, ici elle a tout ce qu'elle a toujours voulu : Un frère, un père, et deux gars qui donneraient leur vie juste pour son cul.
Moi, je fous quoi dans l'histoire ? Eh bien, pendant que les autres se préoccupe de Skylar, moi, j'aide Steven du mieux que je peux.
J'ai sûrement pu en apprendre plus sur lui que n'importe qui en seulement quatorze jours. Il passe sa vie à partir à la salle, se défoule puis reviens aussi calme qu'a son départ. Il ne réussit toujours visiblement pas à parler, mais il écrit quand il souhaite quelque-chose, ça n'arrive que très rarement.
Les jours qui ont suivi son arrivée, j'ai dû le nettoyer, lui désinfecter ses plaies qui étaient énormes, je n'en avais jamais vû de tel.
Une cicatrice trône sur son front, et j'ai rapidement compris qu'il s'agissait de l'entrée de la balle qui était censée le tuer, ou qui l'a vraiment tuée ? Je n'en sais rien, ce n'est pas comme s'il aimait en parler.
Le rapprochement entre nous deux, c'est fait quasiment à la seconde même où je l'ai observée ne pas bouger, avec une force époustouflante, sous ma compresse imbibée d'alcool le soir de son arrivée.
