Chapitre 1 : Retrouvailles.

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Des bruits de galops remonta jusqu'à mes oreilles. Les yeux fermés, allongé sur une branche d'arbre, je ne m'en souciais nullement. J'avais l'habitude. A chaque fois, ce fut la même chose. Des bruits de galops qui approchent puis s'éloigne, sans même m'apercevoir. C'était le bataillon d'exploration. Qui faisait leurs exploration extra muros. Oui, car je suis, où plutot je vis à l'extérieur des murs, en la charmante compagnie des titans. Je m'appelle (t /p) et je ne dirais pas mon nom car je ne le supporte pas. Mon père m'avait vendu a des fous à liés, où devrais je dire, aux personnes qui nous ont condamnés  à vivre derrière ces putains de murs, dans la terreur. Il m'avait vendu aux Mahrs, ennemis depuis toujours des Eldiens. Les Marhs, ces enfoirés de mes deux, m'avait foutu une seringue dans le bras. Et, par la suite, m'avais forcé à bouffer quelqu'un. Chose que je déteste. Ensuite, ils m'avaient renvoyé vers l'ile du paradis, l'ile des putains de murs afin que je détruise les eldiens. Mais qu'ils aillent se faire foutre. Je suis pas leur boniche. C'est ainsi que je errais sans but, dans la forêt des arbres géants. Je vis le bataillon passer juste en dessous de la branche où je me situais. Et c'est la, que je le reconnu. J'avais qu'une seule envie, de lui sauter dessus et le bouffer. Non, je ne suis pas perverse. Bouffer au sens propre du terme. Je retenais ma colère, ma haine, car si jamais ils découvraient qui j'étais en réalité, ils me feraient intégrer ce bataillon et je n'ai aucune envie de l'intégrer. Je les regardèrent donc passer quand je sentis un souffle juste derrière moi. Quelqu'un était derrière moi. Je ne tourna pas la tête et decida de descendre à vive allure de mon arbre. Mais, plusieurs membres du bataillon m'attendait en bas, dont lui. Je vis son sourire qui me metta d'avantage en rogne. Equipée d 'un équipement tridimensionnel que j'avais réussi à choper sur un cadavre, je sais c'est affreux, je fis une pirouette afin de me soulever et de me barrer de la. Pendant quelques secondes, j'ai cru les avoirs semer. Jusqu'à ce qu'un nain me fonça dessus et me plaqua au sol. Cet enfoiré mis ma tête dans la boue avec ces sales pieds.

(t/p) : Bouge de la, le nain ! Tu veux que je te tue, enfoiré ?

En réponse, j'eu le droit à plusieurs coup de genoux dans la tronche.

Livai : Tch. Tu n'es pas en posture de faire des menaces. Je pourrais facilement te briser la nuque alors tiens toi tranquille, morveuse.

Erwin : Ca suffit, Livai.

Cette voix, que je ne reconnu que trop bien et que je haissais. Dans un élan de fureur, je réussi à dégager le nabot de sur moi et je me précipita vers le major du bataillon. A cet instant, j'avais envie de le découper en morceau, de le faire souffrir comme il m'a fais souffir. Au moment où je m'apprêtais à le mettre à terre, le nabot fit de nouveau son apparition et me tient fermement les bras en me faisant accroupir de force.

Livai : Sale morveuse.

Erwin s'accroupit juste en face de moi. Nos regards se croisèrent.

Erwin : Tu n'a pas changé, (t/p).

(t/p) : Va te faire foutre, Erwin !

J'eu le droit à un coup de pied gratuit du nain.

Livai : On t'a pas éduqué les bonnes manières à ce que je vois.

(t/p) : Et toi, on t'a pas appris la galanterie, le mètre soixante.

Livai : Pardon ?

Erwin : Ca suffit. (t/p), tu va venir avec nous au Bataillon.

(t/p) : Non. Tu peux toujours te gratter.

Livai : T'a pas le choix, la gamine.

(t/p) : Ferme la, la crevette et retourne avec tes amis les poissons.

Le nain s'énerva de plus en plus. C'était hilarant de voir un nain énervé. Je me mis alors à pouffer.

Erwin : (t/p) j'ai une proposition à te faire.

(t/p) : T'es con ou quoi ? Pourquoi je devrais te suivre ? En plus, tu ne m'a même pas reconnu.

J'avais terminé ma phrase en chuchotant mais pas aussi bas que je le voulais. Erwin avait entendu ainsi que ce sale nabot.

Erwin : Si, je t'ai reconnu. Ma fille.

(t/p) : Alors, tu devrais savoir pourquoi je ne veux pas te suivre.

Erwin : Tout ce que tu pense savoir est faux. Je peux te montrer la vérité. Mais pour cela, il faut que tu vienne avec nous.

Je l'écoutais attentivement. Il dit que ce n'est pas lui qui m'a vendu à ces enfoirés mais je n'y crois pas une seule seconde. Mais bon, pour lui faire plaisir, je vais le suivre. Comme ça, je pourrais le tuer au moment opportun.

(t/p) : Ok, je te suis.

Le nain me pris le bras férocement et me forca à monter derrière lui, sur son cheval. Je grogna quand à lui, il ne montra aucune expression. Le reste du voyage jusqu'au mur et jusqu'au QG du bataillon fut éreintant. J'appris que la crevette était Livai Ackerman, Caporal-Chef et soldat le plus fort de l'humanité. La bonne blague. Pour moi, ce sera toujours le Caporal mètre soixante. D'ailleurs, j'étais un peu plus grande que lui. Arrivés au bataillon, Erwin me convoqua directement dans son bureau, en prenant soin d'éviter tout membre du bataillon. J'espèrais que l'on soit que tout les deux dans son bureau, afin que je puisse le tuer tranquillement mais malheureusement, le Caporal mètre soixante fut avec nous.

(t/p) : Qu'est ce qu'il fout la, le cloporte ?

Livai : Tch. Fais gaffe, gamine.

Erwin : (t/p) j'aimerais que tu lise ce dossier. Cela te concerne, et tu découvrira  ce qui s'est réellement passé il y a six ans.

Je regarda le dossier, puis me mis à le lire. Je pensais lire ce que je savais déjà mais lé vérité m'éclata au nez. Et en plus, il y avais des preuves irréfutables. Ce n'était pas Erwin, mon père qui 'm'avait vendu aux Mahrs, mais ma mère. Où plutôt ma tante, qui s'était occupé de moi. Ma véritable mère était décédé depuis longtemps. Erwin étant très occupé par son travail au bataillon, il m'avais confié à ma tante. Mais cette dernière était complice avec les Mahrs. C'était elle qui avait tout planifié. Mon enlèvement par ces abrutis, faire porteau le chapeau à Erwin...tout cela, c'était en vérité elle qui avait tout prévu, tout ça pour pouvoir vivre comme une bourge chez les Marhs. Si j'étais devenu le Titan Marteau, c'était à cause d'elle...La pouffiasse ! Mes mains se mirent à tremler et je froissa le dossier. Les lames montèrent à mes yeux. Et à ce moment, Erwin me pris dans ses bras. J'ouvris grand les yeux, surpris par ce qu'il faisait mais en même temps, cela me rassura et m'apaise. Sentir la chaleur paternel, cela me faisait un bien fou. Au bout de quelques secondes, je me retira de ses bras. Erwin me regarda puis il sortit une phrase dont je ne m'attendais nullement.

Erwin : (t/p) répond moi franchement. Tu peux te transformer en titan, n'est ce pas ?

Le nain regarda mon padre, choqué.

(t/p) : Ouais…

Coeur Et Âme. [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant