Chapitre 10: Il l'aime.

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Précédemment:

- Dis-moi Lucas, as-tu confiance en moi?
- Qu'est-ce que tu racontes comme connerie? Bien évidemment!
- On va devoir falsifier tous nos rapports à partir de maintenant et ouvrir une enquête en interne...
- Je vois... Mais en quoi consiste cette enquête?
- Surveiller Maryline.
- Pourquoi?
- Tu te souviens de ce Sabrine répétait lors de nos missions?
- Y'a une taupe... Ne me dis pas que...
- Si... Je crois que cette taupe est Maryline et que son "client" n'est autre qu'Edwards.

- Mais c'est de la folie! Grogne Lucas, me faisant soupirer
- À ce point?
- Oui! Il n'y a aucun moyen d'avoir une surveillance si serrée et surtout justifiée!

Le jeune homme faisait encore et encore les cent pas depuis que je lui avais énoncé mon "plan" qui consistait à faire surveiller Marilyne h24 à partir de maintenant, mais comme il venait de le dire, on ne pourrait justifier cette surveillance. Le plus gros danger serait que cette femme s'en rende compte, car dans ce cas, Edwards saurait que nous la suspections et il pourrait changer ses plans. Je soupire une nouvelle fois et m'allonge sur le canapé, me remémorant ce qui m'a amené à cette situation, et sans savoir pourquoi, j'ai repensé à une phrase dite par mon géniteur ce matin: «Ça me fait penser à une émission que j'ai vue, des meurtres déguisés en suicide.»

Je me relève d'un coup, les yeux grands ouverts et la bouche pendante. Et merde! Comment ai-je fait pour ne pas m'en rendre compte plus tôt.

- Lucas! Il faut que tu me trouves les photos de la mort de Sabrine...
- Pourquoi?
- Tu voulais une justification pour la surveillance sur Mari'? Je crois que j'en ai trouvé une...

PDV Corentin:

J'ouvre doucement les yeux, observant attentivement les cheveux bleus de mon compagnon, ou de mon petit-ami, au choix! Il remua un peu dans son sommeil, me faisant doucement sourire. Il me fait parfois penser à un chaton, il est si mignon et si doux, il a des mimiques très... Comment dire... Bon bah, on va reprendre le terme mignon! Mais comme tout chaton qui se respecte, il aime regarder le monde, jouer, tester, rire (même si les chats ne rient pas), bref, tout ça pour dire qu'il est adorablement mignon.
Quand j'y repense, il ressemble à ma Mia. Quand je l'ai rencontré, elle était si belle et si fragile, je savais que je pouvais la briser si je le voulais, mais j'ai fait autre chose, je l'ai prise dans mes bras et je lui ai appris à voler. Peu à peu, elle s'est ré-ouvert au monde, mais il a tout détruit... Après le procès, il est venu la voir et s'est excusé, essayant de se faire pardonner. Puis il est revenu le jour d'après. Puis encore le jour d'après et ainsi de suite. Elle qui était d'abord attiré par lui à cause du syndrome, est définitivement tombée amoureuse de lui. Et enfin, il a disparu. Il l'a reconstruit pour la détruire et c'est une chose que je ne supporte pas. JE devais la reconstruire, JE devais l'aider, J'étais son ami, son meilleur ami...

Je soupire et pouffe face à ma possessivité envers la jeune femme tout en laissant ma tête tombée sur le coussin. Je ferme les yeux revoyant ma nuit avec le schtroumpf comme j'aimais si bien l'appelé, cette nuit si timide et torride à la fois.

- À quoi tu penses? Me demande d'ailleurs celui-ci en posant un baisé sur ma joue
- À ton grain de beauté placé sur l'intérieur de ta cuisse.
- Pervers!
- Et alors? Je souris, Tu vas t'en plaindre peut-être?
- Absolument pas.

Le jeune se blottit contre moi, soupirant d'aise, jusqu'à ce qu'il entende des voix. Il se redressa d'un coup, soufflant un "Clara", semi-heureux, semi-paniquer, chose qui m'énerva à un point inimaginable. Alors que mon bel amant comptait se lever, je le retins jusqu'à ce qu'une fille entre dans la pièce. Elle écarquilla les yeux, comme si elle me reconnaissait avant de tourner le regard vers le bleu le regardant interrogative.

Cette fille aux mille secrets... 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant