Chapitre 25: Cameron.

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Précédemment:

Je me lève soudainement, en entendant mon nom, imiter par mon amis.

- Je suis le médecin qui va s’occuper de vous.
- Un de mes amis. Sourit Lucas, posant une main sur mon épaule pour me rassurer
- Ouais, plus ou moins! Sourit à son tours le médecin avant de reprendre son sérieux, Je viens d’avoir les résultats de vos examens… Rien de grave, je vous rassure mais…
- Mais… Je m’inquiète
- Mais je ne peux pas vous laisser rentrer. Vous êtes trop faible, et le bébé aussi. Je suis désolé, mais vous allez devoir rester ici…

Voilà pourquoi je voulais pas aller à l’hôpital…

PDV Castiel:

Deux putains de mois! Ça fait deux putains de mois que je n’ai aucune nouvelle de Mia! Après la mission, je me suis dit que je l’avais assez laisser respirer, et qu’il était temps que je lui explique la situation étant donné que je n’avais pas eut les couilles de le faire plus tôt. Qu’elle fut ma surprise quand je l’ai vu partir avec Lucas au bord de la voiture de ce dernier. J’ai donc regarder par ma putain de fenêtre toute la journée comme un putain de psycho’! Sauf que problème, je ne l’ai pas vu revenir. Ce que j’ai donc fait, c’est que je suis aller chez elle le lendemain, mais rien! Lian m’a dit qu’elle avait une affaire à régler, avec tellement de haine dans le regard que j’ai compris qu’il avait sûrement pas dit toute la vérité.

Je me suis dit tant pis, j’allais bien la revoir en cours la semaine d’après. Sauf que surprise! Elle n’est pas venu. Personne n’avait d’info, même pas la directrice. Rien, nada!

- Castiel, arrête de ruminer. Grogne Lysandre
- Elle me manque. J’avoue en prenant ma tête entre les mains
- Écoute, Rosa est sur le coup. Elle m’a promis qu’avec Violette elle ferait tout pour avoir l’info. Elles sont dégoûté de ne pas avoir pu fêter son anniversaire.

Je grogne et passe nerveusement mes mains sur mon visage plusieurs fois avant d’allumer la radio, histoire de me changer les idées, juste quelques secondes. Malheureusement pour moi, je tombe sur cette putain de chanson intitulé Dommage de Bigflo et Oli. Cette putain de chanson qui te parle de remord et de regret. Qui te dis qu’à force de tout remettre à demain, de ne rien faire par peur, timidité ou autre concept débile inventé par l’homme, tu peux perdre une chose précieuse… Merci les gars! J’avais absolument pas remarquer!
J’entends Lysandre pouffer de rire avant de monter le volume de la radio comme pour se foutre de moi. Non, oubliez le «comme».

- Quoi? Tu n’aime pas cette chanson? Sourit-il, Tu m’en faisais pourtant l’éloge il y a encore un mois.
- Parce qu’il y a un mois je m’étais pas encore rendu compte à quel point cette chanson se foutait de ma gueule!

Il rit fort, en baissant le volume, puis se lève. Après un énième grognement je le suis. Nous avions rendez vous avec le Docteur Salesn aujourd’hui. Enfin Lysandre à un rendez-vous, moi je le suis juste. D’après ce que j’ai compris c’était une précaution suite à des maladies au sein de sa famille. Après étant donné qu’il ne me donne pas plus d’information, je ne cherche pas non plus à en savoir plus.
Leigh nous prend devant la maison et nous amène jusqu’au cabinet du Docteur Salesn qui se trouve dans un hôpital. On entre tous les deux dans le bâtiment et on parle jusqu’à ce que le médecin viennent chercher Lysandre dans la salle d’attente. Je me retrouve donc seul et comme prévu je me remet à broyer du noir.

Je repense à tout ce que j’ai fais de travers avec Mia toute cette année, et bordel, il y a eu des tas. Entre ma réputation de merde et ce que j’ai fais. J’ai guéris ses ailes, puis je les ai briser avant de tout faire pour les soigner de nouveau et enfin je l’ai pousser du haut d’un toit. Sauf que comme toute personne ayant eut les ailes brisées, elle n’a pas pu voler. Le pire dans tout ça, c’est sûrement que ce n’était pas du tout ce que je voulais. Je lui ai fait du mal le tout en essayant de la protéger.
Je soupire puis me lève, voulant me prendre un café ou un truc du genre. Après m’être perdu au moins dix fois, je trouve enfin une machine à café. Je me prend un cappuccino, que je bois d’une traite, me brûlant la langue, puis jette mon gobelet et me fige. Lucas parlait avec un homme en blouse blanche. Ça ne m’aurait sûrement pas choquer si le médecin n’avait pas fait tomber la photo de Mia. Je me cache derrière la machine et jette un coup d’œil régulièrement à Lucas et au médecin.

Cette fille aux mille secrets... 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant