Cette fille aux mille secrets... 2

Chapitre 13: Prise en main

Précédemment:

Après nous avoir donné une copie de tout ses dossiers, le Docteur Reep détruit tout les dossiers sous nos yeux, avant de nous affirmé qu'il avait bien remit le corps de Sabrine en place, en bonne état, puis de nous laissé partir. Mon téléphone en main, je souris tristement, tout en composant le numéro de Lucas.

- Ouais? Alors?
- Sabrine n'était pas si désespéré que ça.
- Elle tenait à ses enfants. Soupire-t-il comme si cette nouvelle nous avait enlevé un poids
- Dans tout les cas, on enclenche la phase deux. Marilyne, à nous deux.

C'est avec un calme déconcertant que le boss lisait le rapport que je venais de lui remettre. Après avoir appelé Lucas, Lay m'a déposé dans un resto tranquille, assez loin de l'agence, avant de partir. Lucas, lui, avait amené son père, comme prévu, à l'endroit où j'étais. Maintenant, il était là, lisant calmement le rapport fait par le médecin légiste, soupirant par moment. Quand il pose enfin le dossier, mon souffle se stop.

- Qui est son patron?
- Mon père. Je répond, lui arrachant un soupire
- Pourquoi avoir tuer Sabrine d'après vous?
- Sabrine nous disait sans cesse qu'il y avait une taupe dans l'Agence. Enchaîne Lucas, Je penses qu'elle a du comprendre que c'était Marilyne.
- Et pourquoi Edwards?
- Edwards, Maxime et Marilyne étaient amis d'enfance. Je souffle, D'après Maxime, Marilyne et Edwards ont toujours été proche.

L'homme soupire lourdement, passant sa main dans ses cheveux parfaitement coiffé. Ça se voyait que la situation le gênait. Marilyne avait accès à beaucoup de mission, et elle pouvait s'en servir contre nous, ce qui rendait les décisions beaucoup plus complexe pour le père de Lucas.

- Bien. Reprend-t-il après un temps de réflexion assez long, J'offre à l'équipe 33 carte blanche pour tout mission à partir d'aujourd'hui. Plus aucune donné ne doit passé par moi où par qui que ce soit en dehors de votre équipe. Je sais qu'il nous faut une preuve qu'il y a bien un lien entre Edwards et Marilyne, mais pour la sécurité de l'Agence, je vais l'arrêté.
- On comprend.
- Je vous tiens au courant, même si nous savons tous que si cette information parvient jusqu'au oreille de monsieur, le futur de cette jeune femme est compromis.

Il se lève ensuite, payant pour nous trois avant de partir, un exemplaire du dossier en main, me laissant enfin relâcher la pression. Ça peut paraître bête, mais cette homme m'impressionne beaucoup quand il travaille. Il a une tel prestance que s'en est gênant.

- Tu veux passer à la maison?

Je sursaute et me tourne vers Lucas qui avait un magnifique sourire collé aux lèvres. Voyant que je ne répondait pas, hésitant un peu, il attrape les dossiers, qu'il met dans son sac, avant de me traîner jusqu'à sa voiture, et démarrer.

- Ça va faire un an que tu n'es pas passer. Tu vas voir, ça va te faire du bien. Argumente-t-il
- Sauf si quelqu'un nous surprends...
- On a rien à se reprocher. C'est pas de notre faute si Emily est conne à ce point là! Je l'aime, c'est vrai, mais je ne veux pas aimé quelqu'un qui doute de mes sentiments et encore plus quelqu'un qui doute de nous! On est sa famille. Et on a rien à se reprocher.

Je souris doucement, caressant sa main qui s'était crispé sur le pommeau de vitesse. Sa main lâche doucement le pommeau, avant d'attraper la mienne. Bien qu'il ne me regarde pas, je sais qu'il est gêné. Lui qui n'aime pas prendre les devants, il vient tout juste de dire tout ce qu'il avait sur le cœur, et il comptait continuer.

- Tu es comme une sœur pour moi. Quand tu es arrivés à l'agence, tu étais si fragile, si renfermer, j'ai eu besoin de te protéger. Si à ce moment là, les gens aurait douter de mes sentiments pour toi j'aurais compris, parce que moi-même je doutais. Mais que maintenant, ma petite-amie, que j'ai attendu quand elle était dans le coma, doute de mes sentiments envers elle, et envers toi, je ne suis pas d'accord. Je veux bien que notre relation soit étrange, mais avant, ça ne la gênait pas. Alors... Je crois qu'elle va devoir continuer sans moi.
- Lucas! Ne-
- Non. Me coupe-t-il, La base d'une relation c'est la confiance. Et si elle doute de moi, je ne penses pas que je vais tenir.