Chapitre 27: The End...

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Précédemment:

Quand on rejoins Castiel, toujours assis dans le couloir, il me regard tristement. Il n’est pas idiot, il a très bien compris que j’allais devoir rester plus longtemps que prévu...

- Pendant combien de temps? Demande-t-il tristement

Une semaine si tout va bien. Je réponds en détournant le regard
Encore une fois, je mentais, et encore une fois, il le savait…
Mais ce qu’il ignorait, c’était que j’étais enfin sauvé…

- Mais ça fait mal! Je grogne alors que Lucas vérifie pour la troisième le bon fonctionnement de la machine
- Tu exagères.
- Non! Je n’exagère jamais quand il s’agit d’aiguille dans le bras.
- Dis-toi que c’est bientôt fini. Sourit-il en s’asseyant enfin à côté de moi
- Mais qu’est-ce qu’il va se passer après?

Son sourire perd un instant son éclat avant que mon ami se reprenne. Tout comme moi, il sait à quel point cette opération est risqué, mais on a pas le choix. C’est quitte ou double.

- Il a essayé de tuer Marilyne cette nuit. Enfin, on suppose que c’est lui…
- Oh…
- Elle a demandé à témoigner contre lui.
- Et qu’en pense ton père?
- Il pense… Le blond soupire et se passe une main dans les cheveux, Il pense qu’après ça, elle veut se venger, et que donc, c’est normal qu’elle demande à témoigner.

Je hoche la tête, comprenant le point de vue de Marilyne sur ce coup là. Alors que je me perds dans mes pensées, je remarque que Lucas devient nerveux. Sans même le lui demander, je sais ce qui l’inquiète autant. Il a une grande part de responsabilité dans l’affaire qui va suivre. Si il se trompe, ne serais-ce qu’un peu… C’est la fin.

- C’est aujourd’hui ou jamais… Annonce-t-il en me regardant droit dans les yeux

J’esquisse un grand sourire, et pose ma main sur sa joue, que je caresse du pouce.

- Tout va bien, Lucas.
- Tu as une machine qui aspire ton sang, le nettoie et te le remet dans les veines depuis trois jours. Je ne dirais pas que tout va bien, rien que pour ça!
- Lucas! Tout ira bien. Dis moi plutôt où sont les enfants.
- Avec ton père. Il s’est dit que ça leur ferait du bien.
- Oui. Il a raison.

La porte s’ouvre à la volé sur une Rosalya de bonne humeur, jusqu’à ce que ses yeux tombent sur les fils me reliant à la dialyse. Elle blanchit à vu d’oeil et me jette un regard perdu.

- Qu’est-ce que…
- Du calme Rosa. C’est juste une dialyse, ok? C’est ni grave ni dangereux.
- Vraiment? S’il te plait Mia, ne me ménage pas… Dit-elle les larmes aux yeux, Si il doit t’arriver un truc grave, je veux que tu me le dises… Ne me le cache pas! Je ne sais pas si je survivrais au fait de te perdre soudainement…

Je ne dis rien, choqué par ses mots. La Rosalya si forte et indépendante que je connaissais, semblait tout à coup être redevenu une enfant fragile et effrayé. Je me mords la lèvre et jette un regard à Lucas qui me fais de gros yeux.

- S’il te plait Lucas… Explique la situation à Rosa…
- Je ne suis pas sûr que…
- S’il te plait…
- Ok...

Il montre la porte à Rosalya qui le suis après m’avoir jeté un dernier regard. Je soupire, blessé par la tristesse présente dans son regard, mais me ressaisis vite en voyant Lysandre entré dans ma chambre. Celui-ci me jette un regard puis observe la machine à mes côtés avant de reporter son regard sur moi.

- Bonjour Princesse. Sourit-il
- Bonjour Lysou’! Comment vas-tu en cette belle matinée?
- Je te renvoie la question. Tu me sembles bien pâle.
- C’est rien! Vu qu’on épure mon sang, j’ai une baisse de glucose. Le médecin me ramène des sucreries toutes les heures pour éviter l’hypoglycémie.
- D’accord.

Cette fille aux mille secrets... 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant