Chapitre 20: Je pleure.

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Précédemment:

Sans pouvoir m'en empêcher je l'embrasse. Je m'accroche à lui comme à une bouée, et il fait la même chose avec moi. On s'embrassait comme si c'était la dernière fois, et ça l'était sûrement. À bout de souffle, je me sépare de lui, et retire mon haut. Avec un sourire Lucas m'imite. Très vite, tous nos vêtements retrouvent le sol, alors que nous retrouvons le lit. Assise califourchon sur lui je retrouve enfin ma place, celle qui m'est destiné, celle où je me sens bien, et au vus des gémissements de mon amant, c'est ce qu'il ressent lui aussi.

- Je t'aime Emily. Dit-il dans un souffle alors qu'on était enfin au bord du gouffre, nous faisant tous les deux chavirer

J'aurai aimé ne pas répondre, j'aurai aimé ne pas penser les mots qui m'échappe, mais malheureusement, il reflète la réalité.

- Je t'aime Lucas. Je t'aime tellement...

PDV Mia:

Ça faisait maintenant deux heures que nous étions assis dans cette boite de nuit, et autant que Brixton m'observait. Il me regardait boire mes verres d'alcool les uns après les autres avec un sourire amusé. De mon côté j'essayais de ne pas le fixé, faisant abstraction de son regard appuyé, parlant de choses et d'autre avec le patron. La serveuse revient de nouveau, posant de nouvelles boissons devant nous, puis après avoir jeter un regard aguicheur à Brixton, elle repart. Si j'avais été dans une situation autre, j'aurais sûrement exprimer mon dégoût. Je prend tranquillement mon nouveau verre, du rhum vu la couleur ambré, et le porte à mes lèvres. Juste avant que le liquide touche mes lèvres, je me fige en remarquant une odeur bien spécifique. Cette odeur je l'avais déjà senti, il y a bien longtemps, le jour où j'ai découvert que j'étais allergique à l'héroïne. Cette fois-ci, je rends son regard à Brixton, tout en reposant mon verre.

- Vous essayez de me droguer?

Il m'observe étonné pendant quelques instants avant d'exploser de rire, comme si je lui avais dit la blague la plus drôle au monde.

- Comment as-tu su pour la drogue? Demande-t-il, une fois à peu près calmé
- Je connais l'odeur de l'héroïne par cœur.
- De l'héroïne? Blanchit le patron, Tu as trempé tes lèvres dedans? Tu as bu?
- Non, non. Je réponds sans quitter Brixton des yeux, Je l'ai remarqué à temps.
- Quel est le problème avec l'héroïne? Tu n'aimes pas la drogue?
- Je suis allergique à l'héroïne.

Pendant un instant, il semble choqué, puis inquiet, et enfin il fronce les sourcils comme s'il ne me croyait pas.

- Dois-je le prouver? Je demande, le faisant sourire
- Non, je te crois. Vu comment l'Ange Déchu à réagit. Dit-il dans un français si parfait, qu'on pouvait presque ne pas remarquer son léger accent
- Me voilà bien étonné. Alors comme ça, vous parlez français.
- Ma mère vient de la Bretagne.
- Tout s'explique.

Il sourit, puis se lève, me tendant son bras. Malgré ma méfiance, je me lève et le prend. Je jette un dernier regard à Kyle, qui me sourit, comme pour me rassurer, avant de m'éloigner, suivant Brixton. Il me dirige vers un escalier que je n'avais pas vu, menant à des salles fermés, permettant certainement aux serveuses de se taper des clients. La pièce dans laquelle il m'amène était assez clair, et possédait très peu de meuble dont un canapé et une table en bois. La seule chose permettant de savoir à quoi s'abandonnait les gens d'ici était les jouet sexuel entreposé sur le côté.

- Alors alors... Que fais une jeune Française par ici? Demande l'homme, coupant court ma contemplation
- La même chose que votre mère, je suppose.    

Cette fille aux mille secrets... 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant