Chapitre 14: Destruction

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Précédemment:

- Tu dois savoir que j'aime Castiel depuis la maternelle. Reprend la belle blonde, Je ne sais pas si on t'a expliquer pourquoi, mais pour faire simple, il a réparer une poupée que Nathan avait cassé pour que j'arrête de pleurer. Mais ce n'est pas tout. Il y a deux ans, il m'a laissé croire qu'un jour, il aurait pu pensé à moi comme à une petite-amie, même si il était mesquin envers moi, et j'y ai cru. Quand il m'a embrassé, il avait surtout l'air de se défouler plus qu'autre chose, et s'était le cas. Il voulait juste se calmer, il était sur les nerfs, et ça m'a blesser. J'ai un cœur malgré tout...

Pendant tout son récit, elle évitait mon regard, jusqu'à ce que je me plante devant elle pour la prendre doucement dans mes bras. Malgré elle, son corps se mit à trembler, me montrant sa tristesse et son incompréhension face à la situation. Enfin de compte, on se ressemblait. Enfin de compte, on était toutes les deux belles et bien humaines.


J'aurai aimé dire que tout va mal, mais c'est faux.
J'ai quelque chose à quoi je dois m'accrocher. J'ai des amis. Une famille qui m'aime.
Pourtant quand je vois cette magnifique femme qui ne réagit toujours pas je me maudis d'aller si bien. D'être capable de sourire.

- Mademoiselle, il est l'heure. Me signale une infirmière en me montrant l'heure
- Je vous remercie. Prenez soin d'elle s'il vous plaît.
- Évidemment!

Je sors de la pièce sans un mot de plus, ni même un sourire, puis me dirige vers la voiture. Entre Ediz, ma mère, Maryline et mon père, je ne sais plus où donner de la tête. En me retrouvant face à mon ancien amour, je retrouve cette fougue et cette confiance que j'avais perdu lors de mes 13 ans. Sur le côté, savoir que ma mère est dans cet état me tue à petit feu, et c'est encore pire quand je vois mon père à son chevet. Voir à quel point il l'aime malgré tout ce qu'il s'est passé me retourne le cœur. Et Maryline... C'est une autre histoire. Elle a été arrêter dans la journée de la veille par le boss lui même (qui voulait être sur de n'avoir aucune fuite), et elle à décidé de rester muette. Ça n'étonne personne. Elle a toujours été comme ça. Ce qui a été choquant c'est plutôt qu'elle a imposé de me voir.

Devant la prison sécurisé de l'ASAC, ma respiration se fait difficile, comme si je redoutais quelque chose sans réussir à mettre le doigt dessus. L'homme qui m'ouvrit semblait épuiser, je ne saurai dire pourquoi, peut être à cause de se travail qui est bien plus complexe que prévu. Il me fit entré dans une pièce grise terne où était installer deux chaises autour d'une petite table. Sur l'une d'elle, Maryline, bien plus blanche qu'à son habitude. Quand elle me vit, une petite flamme s'alluma dans ses yeux, comme un soupçon d'espoir, mais il disparut trop vite pour que je puisse savoir de quoi il s'agissait.

- Tu m'analyses. Déclara-t-elle en soupirant
- C'est mon travail. Pourquoi tu voulais me voir?
- Tu lui ressemble tellement! Continua-t-elle en grinçant des dents, Elle aussi à cet air hautain...
- De qui tu parles?
- Ta mère!

Je laisse un silence planer dans la pièce, ne comprenant pas du tout où elle voulait en venir. Ma mère? Quel est le rapport avec ma mère?

- Ils m'appartenaient tous les deux! Mais elle est arrivé avec son sourire niais et ses idées révolutionnaire et m'a tout volé.
- Maryline... Est-ce que tu te rend compte que tu dérailles?
- Parce que toi tu n'es pas à ma place! Tu peux pas comprendre! J'AI TOUT FAIT POUR LUI! Pour lui et pour son jeu d'échec! A chaque fois que je lui étais utile il me montrait à quel point je l'avais aidé, il me témoignait son amour... Mais quand tu as repris l'avantage...

Son rire s'élève dans la pièce, me donnant froid dans le dos. On aurait dit qu'elle devenait folle, comme si elle était entrain de s'écrouler. C'est d'ailleurs ce qu'il s'est passé, elle s'est écroulé sous mes yeux.

Cette fille aux mille secrets... 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant