[Lemon] Surprise, Baby !

Réflexions

Audrey

Encore trempée, Sam me soulève et me dépose sur le lit. Comment fait-il pour me soulever alors que j'ai dû prendre au moins huit kilos, si ce n'est plus, depuis la dernière fois... Pourtant, cela n'a pas l'air de le déranger. Non, ce qui lui pose problème... C'est qu'il ne peut plus se mettre au-dessus de moi à cause des deux crevettes. Qu'à cela ne tienne ! J'échange nos positions. Dans ses yeux, je peux admirer cette étincelle de désir. Et son excitation est bien plus intense. Pour un militaire, c'est curieux d'aimer se faire dominer que dominer. Ses mains vont sur mes courbes. Il aime les placer à cet endroit et moi aussi. Tout doucement, je balance mes hanches contre sa lance. Cela attise son appétit et le mien par la même occasion. J'aime animer notre désir, c'est plus excitant à mon goût que l'acte en lui-même. Et il semble détester subir cette résistance, mais il ne dit rien. Sa prise sur mes poignets d'amour se crispe par moment...

Toutefois, ce soir, il n'a pas envie de jouer. Seulement de me faire l'amour. Sam me soulève légèrement et m'installe sur son engin. Je ne peux m'empêcher de gémir. C'est si bon ! Soudain, mon amant se met en position assise sans briser notre étreinte. De cette façon, son visage se retrouve en plein dans mon imposante poitrine. Je sens que s'il titille mes tétons, quelque chose pourrait déborder.

- ... Que tu es belle... si sexy... murmure-t-il.

- N-Ne me regarde pas... avec ses yeux-là...

- Quels yeux ? demande-t-il, malicieux en me donnant un coup de rein.

- Aaahhh ! gémis-je.

Des yeux de prédateurs. Oui, je suis sa proie qui est en train de se faire dévorer. Tandis qu'il bouge habilement ses hanches, sa bouche se positionne sur un de mes mamelons et le suce. Son geste me procure une sensation totalement inédite. J'ai l'impression de goûter au plaisir pur et brut, du nectar mêlé à de l'ambroisie. Mes gémissements se décuplent. Ce qui n'échappe pas au regard aiguisé de Sam. D'une main, il malaxe mon autre sein. Mes réactions se font plus intenses, ce qui provoque un autre orgasme. Cependant, je sens que quelque chose s'échappe de mes tétons... Mon Dieu ! J'ai des fuites de lait ! La honte teint mes joues. Je n'ose pas le regarder dans les yeux et les larmes commencent à inonder mon visage. La main de Sam caresse ma joue et essuie les perles à l'aide de son pouce.

- Chuuuut... Tu n'as pas à avoir honte. C'est naturel et ça te rend encore plus désirable...

- Menteur...

- Est-ce que tu sens ? demande-t-il en faisant bouger son membre à l'intérieur de moi.

- ...Oui...

- Est-ce que je te mentirais avec un tel degré d'excitation ? Tu es tellement merveilleuse... Et j'aime te donner du plaisir comme j'aime que tu m'en donnes. Alors pour cette fois, je voudrais que tu m'en donnes. Bouge pour moi, bébé...

Sam s'allonge une fois qu'il termine sa phrase et ne bouge pas. Je comprends... Mes hanches bougent d'abord lentement puis de plus en plus vite. Je recommence autant de fois qu'il le faut. D'aussi loin que je me souvienne, je crois que je n'ai jamais autant voulu de liquide séminale se déverser en moi. N'y tenant plus, Sam explose avec moi dans un autre orgasme céleste dont il a le secret. Je n'en peux plus... Si j'ai encore un autre spasme de ce genre, mon cœur va lâcher. Je suis épuisée... et ne tarde pas à m'endormir une fois de plus...

Sam

Audrey s'endort tandis que je reprends ma respiration. Si j'avais su qu'être enceinte allait lui procurer tous ces orgasmes, je l'aurais rencontré plus tôt pour la mettre en cloque. Toujours avec une infinie douceur, je la fais descendre de mon bassin pour la glisser sous les couvertures écru. Avec la tête de lit argentée, elle a l'air d'être un bijou dans un écrin. Je ne peux m'empêcher de lui caresser les cheveux. Voir son visage me calme plus qu'elle ne le croit. Si je m'écoutais, j'irai casser la gueule à Nathaniel pour ce qu'il lui a fait. Il a beau être mon petit frère, jamais je ne lui pardonnerai. Quand j'y pense, j'étais plus que surpris de savoir qu'elle était enceinte. J'étais sous le choc ! Et si je n'étais pas à bord du navire, je serais devenu fou.