[Lemon] Surprise, Baby !

Entre désir et amour

Nathaniel

                  La voir ainsi, sereine et consentante... Je dois rêver ? Pourtant une partie de moi ne veut pas y croire. Jamais une déesse ne se mettrait à genoux devant un simple mortel. J'ai envie de la relever et me prosterner à ses pieds, de lui lécher les chevilles... mais l'autre part veut en profiter. Pour elle, ce n'est qu'une fille banale qui a besoin de discipline et qui mériterait d'être baisée. À cette pensée, je sens mon érection buter contre mon pantalon. Je passe ma langue sur mes lèvres... Non ! Il faut être rationnel ! Son comportement est étrange. Premièrement, elle serait horrifiée d'être ici et de me voir. Son expression de la dernière fois me hante encore... Ensuite, elle est bien trop fière pour ne pas s'abaisser à faire ce genre de chose avec moi. Enfin... je n'ai pas de troisième raison... Toutefois, il est primordial qu'elle mange ! Je l'aide à se relever et l'installe sur le lit. Le plateau sur les genoux, je lui dis :

- Tu dois manger. C'est important de bien se nourrir...

- Très bien, Maître. Si c'est que vous souhaitez.

Docile, elle mange avec délicatesse le repas que Sofia a préparé. À chaque bouchée, j'imagine ses lèvres autour de mon membre qui devient de plus en plus douloureux. Chaque geste qu'elle effectue est d'une sensualité... Lorsque son repas est terminé, elle repose le plateau à sa place initiale et attend la suite.

- Que désirez-vous que je fasse à présent, Maître ?

- N-ne m'appelle pas comme ça, bredouillé-je.

- Pourtant, vous êtes mon maître, Maître.

Je ne résiste pas à l'envie de lui donner un baiser, rien que pour voir si c'est de la comédie ou non. Audrey se laisse faire et aucune réaction de sa part. Je recommence l'expérience, c'est la même chose. Cette fois, mon baiser se fait plus passionné. Elle prend une expression que j'ai déjà aperçu auparavant. Son visage couleur pivoine et sexy, exprime le désir que j'aille plus loin. N'y tenant plus, je l'embrasse comme jamais je n'avais embrassé une fille. Puis, une pensée me saute à l'esprit : si c'est un rêve, je veux l'immortaliser ! J'interromps notre baiser, cela cause notre frustration à tous les deux. Je la fais se lever et la positionne devant le lit et lui dis de ne pas bouger. Elle s'exécute.

Cinq minutes plus tard, je suis de retour dans la chambre. Audrey n'a pas bougé. Les cheveux un peu en désordre et le visage encore un peu rouge, elle transpire presque le désir. Je m'assois sur le lit et laisse parler ma part de dominant :

- Montre-moi ton ventre !

Délicatement et avec sensualité, elle écarte le tissu mousseline de sa robe. Son ventre est assez arrondi mais sans plus. Puis elle le caresse. Merde ! J'adore ça ! Elle me fait bander !!!

- Arrête !

Son geste se stoppe.

- Déshabille-toi. Mais garde tes sous-vêtements.

Sans hésitation, elle retire son boléro puis le bandeau qui maintient son imposante poitrine. Elle ne porte pas de soutien-gorge. En petite culotte blanche à dentelle, les cheveux ondulés recouvrant ses seins... elle accroît mon désir. Je continue notre petit jeu.

- Approche et retire mes vêtements.

Toujours en silence, elle s'approche de moi et commence à retirer ma cravate. Ses grandes mains un peu abîmées sont très douces comme une peau de bébé. Un à un, les boutons de ma chemise se défont aussi légèrement qu'un battement d'ailes de papillon. De temps à autre, elle caresse mes pectoraux. Comment fait-elle pour stimuler autant mon envie d'elle ? Je fais appelle à toute ma force mentale pour ne pas lui sauter dessus quand ses mains descendent au niveau de mon entre-jambes.