L'histoire de deux colocataires

Chien

Sam rentra assez tard ce soir là, ayant passé une assez mauvaise journée. Il devait défendre une cliente mais il craignait que cela soit impossible, étant donné qu'elle ne lui disait pas tout. Elle lui cachait beaucoup trop de choses et cela rendait la tâche difficile et donc une mauvaise défense.
Il entra dans l'appartement, fermant ma porte un peu fort, le faisant soupirer.
Gabriel déboula dans la foulée, l'aidant à retirer sa veste et à prendre sa mallette. Il rangea tout sous le regard du brun. Le châtain prit sa main et l'emmena dans la cuisine où la table était soigneusement mise et où le repas était prêt. Le plus grand s'assit et ses yeux ne quittèrent pas une seule seconde son petit ami.

Vers la fin du repas, Sam craqua.

- Ok, qu'est-ce qu'il y a ?

Gabriel soupira et regarda le brun.

- Il se pourrait que j'ai adopté un chien, je le récupère demain.

- Pardon ? Demanda le brun, dubitatif.

- Son maître est partit, il nous l'a laissé comme ça alors qu'on venait de l'opérer, la SPA allait le prendre mais je sais comment ça se passe là-bas et je n'ai pas envie qu'il y aille.

Sam poussa un long soupire, fermant les yeux et se massant les tempes.

- Tu ne peux pas prendre une décision comme ça sans m'en parler avant.

- Samshine c'est un petit chien adorable. J'ai déjà des petits jouets pour lui et des croquettes. Si il a le moindre problème, je sais comment m'en occuper. S'il te plaît Sammy.

Le brun était à bout, sentant qu'à tout moment il allait craquer. Il aimait énormément Gabriel mais qu'est-ce que ça l'énervait lorsqu'il faisait des choses comme ça.

- Très bien, céda t'il, mais je ne suis pas le seul à m'en occuper d'accord ?

- Pas de soucis ! Merci !

Pendant que le brun cherchait le sommeil, il ne pu s'empêcher de remarquer à quel point Gabriel avait une grande ampleur sur sa vie. Il avait beaucoup de mal à être en colère contre lui, il l'aimait trop et tenait trop à lui pour ça. Lui faire plaisir était son but. Si il n'était pas heureux, Sam se sentait mal donc si avoir un chien pouvait le rendre heureux, il ne pouvait pas refuser.