J'ai encore mal aux endroits où t'as posé tes mains, ça me brûle comme si t'étais composé de charbon ardent. T'es derrière les barreaux, tu croupis en cellule. Je devrais être satisfait. Pourtant je lui suis pas. Moi aussi je suis emprisonné. A l'intérieur de moi-même.
T'es derrière les barreaux, et je crois que tout a explosé. Il ne reste rien de la famille. Tout est parti en fumée. Même moi, j'ai mal. Plus que d'habitude, comme si j'avais un éclats d'obus en bas du ventre, comme si j'étais évicéré.
J'fais plus confiance, j'ai arrêté. J'vois des violeurs à chaque coin de rue. Je les imagine. Bourrés ou pas. Mais toujours leurs mains sur moi et sur d'autres frêles gamines.
J'ai mal au cœur. Ca tangue. Ca tourne. Ca bascule. J'aurais besoin qu'on me relève avant de me retrouver par terre. J'aurais besoin qu'on me prenne dans les bras, qu'on me berce, qu'on m'apaise.
J'aurais besoin qu'on me sauve de ma propre prison. J'aurais besoin d'elle.
J'aurais besoin de croire que la vie n'est pas qu'une sale chienne, qu'un avenir existe et qu'on peut aimer sans souffrir.
J'm'écouterais je me ferais griller le cerveau, j'me déconnecterais pour plus rien ressentir. Ou je prendrais cette foutue lame pour tailler dans ma chair la souffrance intérieure que je ressens actuellement.
Mais je m'écoute pas, j'suis sourd à moi-même, vous en faite pas
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Médusa
SpiritualJ'écris sans penser que je vais être lu mais vivez avec moi mes peines et mes joies ! Bonne lecture!
