Médusa

Tu me manques

Tu me manques. C'est bête, ça fait cliché. Mais j'ai rien trouvé de plus a dire. Non je ne rampe pas à tes pieds, je veux pas m'imposer. Je fais seulement le douloureux constat que peu importe l'heure qu'il est, tu continue de
me manquer.

A qui la faute? A moi. Je gâche mes chances, je les fous en l'air. Et celle-là, c'était la dernière. La dernière dans le paquet de chances que tu m'avais accordé après des erreurs et des blessures que je t'avais infligé.

Je te le dis jamais, mais souvent tu me manques. Je pense à toi au petit matin. Je pense à toi quand je vois passer le bus qui t'emmène au bahut, même si c'est pas le bon.

Je retourne dans les lieux où nous avons été. La boutique de glace, celle de jeux vidéos et ce magasin de livre et d'informatique. D'ailleurs, l'agent de sécurité commence à bien me connaître, vu que je sonne tout le temps à l'entrée à cause de mon fauteuil. Je crois que tu rigolerais si t'étais là pour voir ça.

Mais non, tu n'es pas là. Et je comprends. Le pardon ne s'accorde pas comme ça. Peut-être même qu'il ne s'applique plus à moi. J'en sais rien. Mais si c'est possible pour toi, et même si ça l'est pas, je crois que je suis prêt à t'attendre un temps indéterminé.

Écoute, on est en pleine nuit, j'ai sûrement écrit de la merde. Mais je vais pas supprimer ça, d'accord ? C'est une ode à l'amour que j'ai pour toi. Même si tu n'en crois plus un mot.

Et je risque certainement d'écrire une lettre que je posterais ici, elle sera certainement très très longue, mais c'est le même principe alors...même si c'est stupide de faire ça, soit pas en colère. C'est juste que j'ai pas l'occasion d'en parler vraiment de ce que je ressens pour toi. C'est tout.