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PARTIE II

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PARTIE II

  Je me suis toujours sentie enfermée jusqu'à maintenant, et désormais, je me sens libre. Libre de mes faits et gestes, de faire ce que ma tête me dicte ; à la limite du raisonnable. Darkno a toujours été derrière moi, me surveillant sans cesse. J'ai rarement eu des soirées où je pouvais profiter pleinement de la vie.

− Tu boxes depuis longtemps ? questionne Tony.

− Depuis quelques années oui, mais pas en club, réponds-je maladroitement.

Nous ne sommes plus que deux, à discuter autour d'un énième verre. Nilson est parti fumer dehors tandis que Leila danse coller-serrer avec Byron. Je ne comprends toujours pas pourquoi son attitude a changé avec cette fille. Ils sont sortis de table pour fumer eux aussi, et sont revenus sans se lâcher une seule seconde.

Le boxeur est de dos à la piste de danse tandis que moi, je l'ai dans mon champ de vision.

− Je peux t'apprendre à berner des adversaires si tu veux, c'est très amusant... confesse-t-il.

C'est quoi cette manière d'aborder une fille en lui proposant un cours de boxe ? Ils ont tous la même technique ces hommes ! Mon rire est tout de même provoqué, Tony me rejoint et sa main vient se poser autour de la mienne. Je m'arrête nette et la retire, d'un geste trop brusque.

− Je vais te faire bouffer le sol si tu recommences, dis-je sérieusement.

Ses yeux clairs me scrutent, il réalise une mine désespérée avant d'éclater de rire. Je crois que je l'ai mal compris, ses intentions envers moi ne sont peut-être pas malsaines.

− Ce n'était pas drôle, répliqué-je, vexée.

− Je viens de me faire menacer par une femme, charmante certes, mais une femme ! hurle-t-il, les larmes aux yeux.

Ce type est un peu atteint, je pourrais prendre sa remarque pour du sexisme. J'ai beau être du sexe opposé, je sais me battre et je me ferais un plaisir de lui montrer. Les temps ont changé, beaucoup d'être féminins apprennent à se défendre et savent mettre un homme à terre.

Je lève mes fesses de la chaise et lui lance mon poing dans l'épaule. Il grogne, se masse le bras et il se met une nouvelle fois à rire. C'est pas possible ! Ce mec va me rendre folle s'il continue à faire son macho.

− Tu es excellente, ça, je te l'accorde, me garantit-il.

Au moment où je porte mon verre à mes lèvres, le sentiment d'être observé fait son irruption. Je dévie mon regard derrière Tony et remarque Byron, me fixant de ses yeux gris. Sa couleur m'a toujours subjuguée, m'attirant ainsi dans ses filets. Il y a une lueur triomphante qui s'y dégage, me questionnant sur ses intentions. Ses lèvres s'agrandissent, me faisant un sourire à en tomber par terre. Sa dentition est parfaite et il passe sa langue au niveau de sa bouche, je ne peux détourner le regard.

THE TRACKERS [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant