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PARTIE II

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PARTIE II

− Tout va bien avec Darkno ? demande mon coach.

Sa question me laisse perplexe, je plisse les yeux. Ce n'est pas parce qu'il a assisté à une embrouille qu'il est obligé de savoir, il n'a aucun droit sur moi. Bien qu'il m'accueille chez lui, car je n'ai pas d'abris où dormir, il n'a pas besoin de connaître ma vie.

Je ramène davantage la couette sur moi, voulant cacher les secrets que garde mes pensées. Ses doigts viennent se poser sur ma hanche, me la pressant légèrement. Byron essaie de me rassurer afin que je me confie. Je souffle, ne voulant pas répondre à sa question. Cependant, quelque chose me pousse à lui révéler plus sur ma vie. Je ne sais pas pourquoi elle est là, jamais ça ne m'était arrivée.

Ma main encercle une partie du tissu, je me cramponne à çae pour taire cette petite voix qui susurre dans ma tête : « Libère-toi de ce fardeau, tu en as déjà assez sur les épaules ». D'où vient-elle ? Je ne l'ai jamais entendue.

− On va dire que ça va, juste quelques problèmes. Son boulot nous empêche de nous voir plus souvent et ça en devient pesant, avoué-je timidement.

Je sens le matelas s'affaisser derrière-moi, mon entraineur est sûrement en train de s'installer à mes côtés. Je suis dos à lui et une sensation d'effervescence m'envahit.

− Mauvaise passe qui c'est ? Ou peut-être que c'est inscrit dans ton parcours pour trouver le vrai amour, celui qui te poussera au bout de tes limites, murmure Byron.

Je ne contrôle pas mon geste et pouffe de rire. Oups. Lui, cet être dur, qui croit en ce genre de choses ? Jamais je l'aurais cru, c'est une première !

− Quoi ? blâme-t-il.

Je me remets à rigoler, encore et encore. Je ne m'arrête plus. Je me remémore ses paroles, « le vrai amour » ? Byron croit en ses choses à l'eau de rose. Comment un homme tel que lui peut me sortir des conneries comme ça ?

Je me calme en une seconde, reprenant tout mon sérieux. J'ai le don de m'adoucir en un temps record, ça a toujours été mon atout favori.

− Tu es persuadé de ce que tu m'dis là ? l'interrogé-je.

− A cent pour cent. Une fois que tu l'as connu, plus rien ne t'arrête. Tu te sens puissant à l'intérieur et... fou amoureux. C'est con à dire, mais c'est bien réel.

Je suis bouche bée, plus aucun son ne sort de mes lèvres. Sa réponse me laisse perplexe, je ne pensais pas qu'il était capable de concevoir des idées de ce genre.

Je fixe mon coach, scrutant son visage dans les moindres détails. Je ne sais pas si c'est l'effet « Byron » qui alourdit mes paupières, ou la fatigue. Elles deviennent tout à coup lourde et je me mets à bailler quelques secondes.

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