THE TRACKERS [Pause]

~ 8.2 🗡

⚠️ IMPORTANT ⚠️

Hello❤

Je tiens juste à vous préciser que je vais prochainement mettre mes chapitres en privée.

La raison est que je me suis déjà fait plagier. En mettant la suite en privée, je pourrais éviter un minimum ce genre de plagiat.

Désolée pour ceux/celles qui seront obligées de s'abonner à moi, je n'ai pas le choix 😅

Bref bref, bonne lecture 😁😍

PARTIE II

− Que fais-tu dans une ruelle à une heure aussi tardive ? questionne-t-il, rompant ce silence pesant.

− Je pourrais te poser la même question ! répliqué-je.

− Rappelle-moi qui a failli se faire agresser si je n'étais pas intervenu ? Tu vois bien que tu as besoin de moi, ma jolie... susurre Byron à mon oreille.

Je n'ai pas vu la proximité de nos deux corps, il est à quelques centimètres de moi. Il est différent de tout à l'heure, il paraît plus apaisé et serein. Je recule d'un pas avant de buter contre un objet dur. Est-ce moi qui me suit rapprocher inconsciemment, ou lui ?

Nous sommes en train de discuter calmement, devant un homme à moitié mort. Ce n'est pas la meilleure situation, c'est même assez glauque...

Je n'ai pas le temps d'en placer une qu'un coup de feu retentit, suivi d'un deuxième. Je me crispe sur place, mon cerveau est en alerte. J'exécute un demi-tour et trace jusqu'à l'entrée de là où se situait Darkno. Je me stoppe nette face à la vision d'horreur sous mes yeux.

Comment ai-je pu le laisser gérer deux ennemis, seul ? Je n'ai même pas daigné lui venir en aide après avoir été secourue. Ça ne m'est pas venu à l'esprit, c'est comme si je l'avais oublié pour un temps indéfini. Pourquoi j'ai fait ça ?

Il y a du liquide rougeâtre partout autour de mon compagnon, ses pieds baignent dedans. Deux hommes écroulés au sol ont leur tête explosée, due au coup de feu plus tôt. Ils sont morts.

Je m'approche de lui, à petit pas ; il est dos à moi. Ma main vient trouver refuge dans la sienne, mêlant nos doigts ensemble. Je sens des tremblements, je le regarde mais ne voit aucune secousse. Quand mes yeux dévient vers mes jambes, je remarque que ce sont mes propres tremblements qui se font entendre. Je respire bruyamment et le tire un peu en arrière. Darkno se laisse faire, il doit être sous le choc.

− J'ai eu peur pour toi, avoue mon copain.

Mes doigts glissent vers sa joue, il s'agite et se met face à moi. Je le cherche du regard, il fixe un point derrière moi sans me prêter une seule attention. Je caresse doucement son visage et essuie une trace de sang. Sa lèvre supérieure est ouverte, de même pour son arcade. Son T-shirt est recouvert de sang, qui a déjà séché.