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Salem Aleykûm✳Bonne lecture✳

PARTIE 73

O M N I S C I E N T

Younes avait réussi à trouver la planque où se cachait Lyna et Yanis après presque 3 ans de poursuite. Enfin... il croyait.

Il pensait qu'ils était là, mais non. Ils étaient à quelques kilomètres plus loin, en train de fuir.

À l'arrivée, Lyna se faisait torturer dans la voiture. Elle subissait.













L Y N A










Je n'ai pas fini de souffrir, ma vie est une souffrance, une chienne, une grosse chienne même. Je sais pas ce que j'ai fais pour mériter ça...

Yanis était en train de me frapper, comme tous les jours depuis 2 ans et 7 mois.

Depuis 2 ans et 7 mois, je ne cesse de penser à mes enfants.

Depuis 2 ans et 7 mois, je ne cesse de penser à Zakaria.

Depuis 2 ans et 7 mois, je ne cesse de penser à mes parents.

Depuis 2 ans et 7 mois, je me fais battre. Je suis malheureuse.

Yanis : TU VOIS ?! À CAUSE DE TOI, JE FUIS ENCORE ! À CAUSE DE TOI ET TON PUTAIN DE FRÈRE !

Il me ruait de coup avec un gros coup de fer qui taillait ma peau après chaque fouet palpant sur ma peau abîmée par les nombreux coups que j'ai pu obtenir auparavant.

Yanis : C'EST BIEN SALE CHIENNE ! TU M'OBÉIS AU DOIGT ET À L'OEIL HYN ?! T'ES QU'UNE GROSSE PUTE QUI SERT QU'À ME SUCER PARCE QUE OUAIS, TU SUCE BIEN SALE PUTE ! C'EST LE SEUL TRUC QUE TU SAIS FAIRE ! SUCER SUCER SUCER ET QU'APRÈS JE TE MET MON LAIT SUR TA GUEULE SALE PUTE ! TU M'ÉNERVE T'ES QU'UNE MOINS QUE RIEN SALE NÈGRE ! JE SAIS PAS CE QUI M'A RETENU PENDANT 3 ANS DE TE BAISER COMME UNE CHIENNE !

Je pleurais, il m'humiliais, en me frappant et en sortant de pareils propos de sa bouche alors que des gens peuvent nous entendre en dehors de la voiture.

Mais j'étais fière, il n'avait jamais réussi à me toucher, enfin... il me forçait à faire d'autres choses pour combler ça, j'avais mal au coeur de faire ça, ça me dégoutait à chaque fois. J'ai tentée de refuser plusieurs fois, mais il me frappait à coups de couteau sur la jambe, ou me frappait au ventre avec un poing américain.

Moi : -pleurs-

Yanis : FERME TA GUEULE !

[...]

Nous étions dans une chambre d'hôtel, j'étais un peu plus contente car dans les hôtels au moins, il ne me crie pas dessus...

Mais j'étais malheureuse, malheureuse de faire ce que j'étais entrain de lui faire. Il n'avait même plus besoin de me menacer à coups de couteau, il savait que j'allais le lui faire, car comme il le dit, je suis sa soumise, et il avait raison. Je n'étais qu'une putain de soumise qui faisait tout ce qu'on lui dit de faire.

Je tremblais, il a sorti son téléphone. J'espérais qu'il n'allais pas faire ça encore une fois mais il le fit. Il me filma...

{ Cœur Fané }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant