Let's Play Together-DOUBLE JEU

37~Un petit bout de rébellion roux

Un grand mec baraqué entra soudainement dans le bureau alors que je gloussais sous les papouilles d'Antoine. Jaiden, Jase, Jason ? Je ne me souvenais plus.

- Il y a une rousse qui m'a vu et qui m'a suivi. Je l'ai attiré dans la chambre rouge. Elle ne devrait pas tarder.

Antoine hocha la tête, suça ma peau avant de me redresser le menton et de croiser mon regard.

- Tu restes bien sage d'accord ?

Sa main empoigne ma fesse et je glousse comme une dinde, alors qu'il me tend un shot que j'avale cul sec. Je hoche la tête sans faire attention à ce qu'il m'a demandé. C'est si bon....

J'aime trop les licornes.

J'avoue c'est trop beau. En plus elles font des putains de crottins arc- en ciel.

Et elles vomissent des paillettes, c'est genre trop cool !

Mais moi je prefèèèère les chiooooots. C'est trop mimi et en plus leurs caca ils sont tout riquiqui !!!!

PALALLLAPOUMPOUMPOIIIIII !!!

SAPERLIPOPETTE QUI CRISSE LE PARQUET !!!!

La porte s'ouvrit brusquement et une fille fut propulsée dans la pièce, manquant de trébucher. Elle se retourna et jeta un regard noir aux deux mecs qui refermèrent la porte derrière elle.

Elle reporta son attention sur nous avec un regard glacée et je du cligner des yeux pour être sûr que ce que je voyais était vrai, et non dû à l'alcool comme la licorne qui galopait sur le crane rasé du gros porc dégueulasse.

Rousse, maigre, mais avec des formes conséquentes, des yeux bleus, presque blanc, très charbonnés, ce qui les faisait particulièrement ressortir sur sa peau pâle. Une bouche noire, avec quelques teintes violettes, une robe bustier aussi courte que sa culotte, et des talons tellement hauts qu'une girafe les envierait. Une pute quoi.

Je ne lui prêtais pas attention et collais ma bouche contre celle d'Antoine. Ses lèvres étaient un véritable délice. Il les bougea sensuellement avant d'insérer sa langue entre les miennes. Elles s'entremêlèrent sauvagement alors que les mains d'Antoine pressaient mes fesses. Un petit gémissement sortit de ma bouche, quand la fille parla.

Je me séparais à regrets de lui et la dévisageais.

- Alors monsieur le meurtrier, qu'est-ce que tu veux de moi au juste ? que je te dénonce ? On sait tous les deux que je ne le ferais pas. Et puis, je serais morte avant d'avoir prononcé un mot.

Elle avait regard moqueur, défiant, et fixé sur le mec baraqué. Jardin ? Jarden ? On s'en fout, Jardin lui va mieux.

Il rigola, et Antoine fit de même. Mon milliardaire ne me regardait plus. Il fixait cette pute et cela me fit froncer les sourcils.

- Elle est intelligente.

Je fronçais les sourcils et regardant Antoine avec une petite moue. Comment ça ? Et moi alors ?

- Plus que moi ?

Il me sourit en me déposant un smack sur les lèvres.

- Personne ne l'est plus que toi ma belle.

Je souris de satisfaction, envoyai un sourire victorieux à la pute. Il est mien ! J'enfouis ensuite ma tête dans le cou du milliardaire pour respirer sa douce odeur de Cologne.