TMML

Chapitre 45

2 semaines plus tard.

Mes bras entourant son corps poilus , je pleure , encore.

Je..la première fois que je l'ai vu je ne me doutais pas une seule seconde que j'allais tomber follement amoureuse de lui.

Que malgré son sale caractère je tiendrai à cet imbécile plus qu'à ma propre vie.

Que..que notre histoire se terminerai comme ça...j'ai toujours détestée les fin triste , je ne pensais pas que ça m'arriverai un jour.

Des fois la vie peut être si cruelle

Les seules moment ou j'étais véritablement heureuse c'était avec lui.

Ma tête enfouis dans son pelage froid , j'écoute distraitement ce que dit la télé.

-Alpha d'Europe...malade...Luna...pas présentée maintenant... actuellement..recherche...riche... impatiemment.

Ils sont déjà au courant alors.

Ces putains de journalistes.

La porte s'ouvre doucement et grince , je ne relève pas la tête bien trop fatiguée pour bouger.

-Lunae le... croque-mort est là.

Mes bras se resserre contre l'abdomen de Léo et mes larmes redoublent.
Je le tiens le plus fort possible , hors de question qu'il m'arrache le seul et unique homme de ma vie.

Pourtant de grands bras parviennent à défaire ma prise facilement , je me débats inutilement.

Un homme suivit d'un autre le porte pour le poser délicatement sur un brancard.

-Non !! Je vous interdis de le toucher !

Les larmes dévalent mes joues , je crie à en déchirer mes poumons mais ils ne m'écoutent pas et l'emmènent , loin de moi .

Je respire mal , j'ai mal à la tête , mes jambes ne me portent plus.

-Lunae écoutez moi !

L'homme qui me tient de sa poignée de fer essaie de me parler je l'ignore et me débats du mieux que je peux .

-Lâche moi !! Lâche-moi!! Lâche moi putain !!

J'ai l'impression qu'on m'arrache une partie de moi , une partie de mon âme pour l'emmener loin , loin de toute guérison possible.

Je veux qu'il me lâche...

-. Je t'ordonne de me lâcher.

Ma voix est soudain devenu grave effrayante , une étrange émotion me submerge prêt à m'étouffer.

Trop. Trop de puissance d'un coup.

J'ai l'impression d'avoir retrouver toute ma Vitalité perdu , une énergie inconnue s'insinue doucement en moi forçant le colosse à me lâcher.

Et sans hésiter , j'accours, j'accours vers ces hommes qui veulent enterrer Léo , pour de bon.

Qui veulent me l'arracher.
* *

Le jardin est désert , seule une grande table noire trône dans l'immensité du jardin.

Non...non..

Ils...ils ont eu le temps de l'emmener...

Ils ont eu le temps de l'emmener.

Léo...mon Léo.

Mes jambes ne supportent plus mon poids , je m'écroule donc au sol à quatres pattes mes larmes tombant sur le gazon .

Ils sont partit...avec lui.