Beautiful Nightmare [VF]

chapitre 41 part 1: Back to the roots.

"La profondeur de ton amour sera la profondeur de ta douleur" Voila ce qu'avait l'habitude de dire ma grand mère et aussi surprenant que cela puisse paraitre Elena me l'a également dit une foi. Je m'en rappel car elle était une personne optimiste et pleine de sentiment positive, elle était une adoratrice de l'amour, pourtant cela ne l'a pas protégé des dents acérés de ce sentiment à double tranchant, il peut vous élever plus haut que les nuages et en une fraction de seconde vous écrasé plus bas que terre. De ce que j'ai comprit elle a aimé d'un amour sans frontière et elle a perdu, elle a perdu l'amour de sa vie, il l'a trahi dans le pire moment de sa vie, elle ne m'a pas clairement tout raconté la plaie était encore vive même après toute ses années.

***

Pendant le vol j'essaie de m'occuper l'esprit autant que possible pour éviter de penser à ce qui s'est passé vendredi soir, sans toute fois arrivé à effacer une certaine image de ma tête, peu importe mes efforts je ne cesse de les revoir encore et encore, et 10:30 de vol c'est tout de même long pour une séance de torture.

Je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit et j'ai ignoré toutes les tentatives de communications avec moi, je me suis coupée du monde extérieur et j'ai prit un billet pour rentrer dans mon pays.

Et comme chaque année à la même période -à quelques jours prêts- je reviens me recueillir, je ressens un mélange de joie intense de lié au retour aux racines et une tristesse infini car ce pays que je chéri tant détient dans ses terres les dépouilles des personnes qui ont été les plus chers à mon cœur.

A chaque fois que je viens ici les artifices qui me m'entourent, tombent et laissent apparaitre le gouffre sans fin dans lequel je vis depuis que j'ai quitté ma terre natale, ici pas de place aux illusions qui sont omni présentes dans ma vie. Ici je viens sans masques, sans déguisement, ici pas besoin de sourire tout le temps ni de me mettre sur mon 31. Ici je ne suis personne, simplement Emily. Seule.

Ici je n'ai pas besoin d'être tout le temps forte, j'ai le droit de laisser libre court à mon chagrin, à ma douleur et à ce sentiment de solitude qui me colle comme une deuxième peau. Je peux enfin arrêter de censurer mes sombres pensées, et m'autorise à penser à ce -ceux- que j'ai perdu, à ce que j'ai dû laissé en partant, ceux qui me manquent et que je ne reverrai jamais. Et ce dont je n'aurai plus droit, c'est tout naturellement que mes pensées dérivent vers la raison qui m'a poussé à venir -fuir- plus tôt que prévu, je devais prendre l'avion mercredi matin et rester jusqu'à dimanche mais certains événement ont fait que j'ai eu besoin d'air, de prendre du recule.

Je suis tombé amoureuse sans savoir comment ni pourquoi, d'un homme qui a soufflé pendant trop longtemps le chaud et le froid avec moi, pour finir dans les bras d'une autre, alors oui ça fait mal mais je peux m'en prendre qu'à moi même. J'ai été stupide depuis le départ et maintenant j'en paie le prix, ma fierté en a prit un coup et mon cœur en saigne, je sais que je n'aurai pas dû me laissé entrainer mais il avait dés le départ un magnétisme fou et un petit quelques chose irrésistible.

*

J'ai ruminé une bonne partie du vol avant de sombrer dans un sommeil sans rêve, on est venu me chercher pour me conduire au manoir des Lightwood, une magnifique battisse qui se transmet de génération en génération depuis des siècles. Mais pour moi c'est la maison de ma grand mère, ou je suis née et grandie jusqu'à mes 15ans, une maison qui malgré le temps a été bien conservée mais qui a perdu de son charme depuis sa propriétaire- Catherine Evelyne Lightwood -est enterrer sous ses terres - dans le cimetière familial-, le jardin n'est plus aussi magnifique certaines fleure, fidèle à leur maitresse, sont mortes avec elle.

Quand Elena à quitté cette maison et ce monde en même temps, laissant la maison sans aucune source de bruit ou de vie, je me suis promise qu'un jour je reviendrais vivre ici. Rendre à ce manoir le prestige qu'il mérite et le remplir de pleurs d'enfants et d'éclats de rire. Un jour.