Épilogue (II)

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Birds - Imagine Dragons.
Burn Out - Imagine Dragons.
Real Life - Imagine Dragons.
Écoutez-les avec ce chapitre, je vous jure c'est incroyable, elles m'ont inspiré de ouf et le nouvel album est splendide.

Par contre, j'avais tellement hâte de le publier que je n'ai rien corrigé donc s'il y a des fautes, je suis désolée ! Ce sont des fautes de frappes ou d'inattention.


Des dizaines et des dizaines et encore des dizaines d'œuvres  ornaient les murs de la grande salle, placées de manière plus qu'artistique par un artiste plus que talentueux : Jeon Jungkook. Toutes, sans exception, représentaient un seul et même homme, au coeur de chaque pièce, peinture, dessin, esquisse. Il était là, à l'intérieur de chaque tableau, sous différents angles, sous différentes formes. La muse du jeune garçon, l'amour de sa vie, partout.

Son corps couché dans les draps du plus jeune, son dos nu au bord d'un balcon, son sourire et ses yeux clos dès qu'un fou rire le prenait, ses mains se baladant sur les touches d'un piano, ses cheveux ébouriffés au réveil, ses yeux reflétant le bonheur et l'amour qui l'habitait. Assis sur une chaise, couché dans un lit, à vélo, sur la plage, en plein centre de Paris, de Rome, de Barcelone, un papillon sur le nez, une coccinelle sur le doigt, un chien dans les bras, une grosse peluche sur les épaules, une glace dégoulinante qu'il léchait avant que celle-ci ne fonde totalement, torse nu avec une manette dans les mains, en train de déguster un plat fait maison, et puis, enfin, une dernière œuvre.

Une dernière œuvre plus spéciale que toutes les autres se tenait à la fin de l'exposition. Un film, avec, juste en dessous de la projection, une ultime peinture, cette fois-ci des deux garçons réunis, s'embrassant au sommet du montagne pleine de verdure et de fleurs. Ce film, c'était la création dont le brun était le plus fière. Elle retraçait toute leur relation de manière chronologique. Au début, seules quelques photos défilaient, avec une étrange musique, peu claire, en fond. Des captures des amoureux, pendant leurs premiers jours : sur la plage, à la patinoire, au restaurant, chez l'un ou chez l'autre. Et puis, dès le moment où les moments commençaient à devenir actifs, vivants, dès l'instant où les vidéos commencèrent, une voix s'élevait : celle de Taehyung. Enregistré sans qu'il en ait conscience, il chantait de toute son âme les paroles symboliques d'une musique qui avait été comme la base de leur relation : Two Men In Love – The Irrepressibles.
Douce, calme, passionnelle, pleine de sentiments. Un air mélodieux et si pure, une voix si rauque et si profonde. Tout cela, sur des images de deux jeunes hommes fous l'un de l'autre.

Devant cette dernière œuvre, l'artiste. Debout, vêtu d'un costume noir, une chemise blanche, sa plus belle cravate, ses cheveux coiffés, ses petites talonnettes. Il était 19h, et tout était déjà prêt pour ce grand soir d'exposition. Des petits-fours au champagne, de la famille intime aux gens dont il ignorait tout même leur existence, il ne manquait pas un seul élément.

Et Taehyung ignorait tout de cela. La seule chose qu'il savait, c'était que son amour lui préparait une surprise, probablement de taille, d'ici quelques minutes. Il était définitivement sorti de sa cure de désintoxication. Cependant, ce n'était pas toujours aussi rose que l'on aurait pu croire. Les répercussions qu'il y avait eu sur les deux garçons étaient tout de même de taille. Pour s'en remettre plus facilement, ils consultaient tous deux une psychologue. Pourtant, aussi étonnant que cela pouvait paraître étant donné qu'il était le plus sensible d'entre eux habituellement, Jungkook avait plutôt facilement accepté et les séquelles qu'il avait guérissaient très vite. D'après la psychologue, c'était dû au premier traumatisme du brun : son cerveau avait comme produit un bouclier autour de lui suite à cet événement. Mais, pour le grisé, ça ne marchait pas aussi facilement que cela et bien qu'il était très heureux d'avoir retrouvé l'amour de sa vie et de vivre avec, il ne pouvait tout simplement pas oublier du jour au lendemain ce qu'il avait vécu, et c'était normal.

« 𝚂𝙴𝙲𝚁𝙴𝚃𝚂. » ᵗᵃᵉᵏᵒᵒᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant