~Chapitre trois~

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Brahim me coupe dans mes pensées.

Brahim : Maylis on est arrivé.

Je regarde autour de moi, un petit quartier assez calme. Que des petits pavillons, vue son vocabulaire et sa tenu je pensais qu'il habitait dans une cité. Je tourne ma tête à droite et vois plusieurs immeuble, ah je comprends mieux. Il y a une cité, juste en traversant une rue on y est, je comprends mieux son style vestimentaire mddr

Brahim : Bon ta finis de penser ma grosse ? En plus les grecs vont refroidir !

Ah j'avais même pas remarquais qui s'était arrêter en route ! Je descends et le suis dans sa maison. Je n'avais pas envie d'y aller mais il va me forcé encore, je préfère lui faire plaisir ce soir et ensuite je m'en irais.

On entendais des éclats de rire venant sûrement du salon. Il me montre où posé ma veste et mes chaussures puis me traine dans le salon. Deux garçons et une fille était dans le salon, avec une dame plus âgé, sûrement leur mère.

Brahim : Salaaaaam les gros !

Eux : C'est toi le gros !

La dame : Brahim t'a pris toute ta vie tship !

Brahim : Toi commence pas tes truc du Mali ! Mdddr

La dame : Ptddr donne mon kebab connard !

Il leur passe le sac, moi pendant tout ce temps je restais caché derrière lui. Je savais pas comment faire ou que dire !

Un des garçons : Euh papa c'est qui la fille ? Là derrière toi mdr

Oh non je savais que j'aurais pas dû venir ! Brahim se retourne vers moi et me glisse devant lui en posant ses mains sur mes épaules.

Brahim : Elle c'est Maylis, elle a 18 ans aujourd'hui et elle va resté quelques jours avec nous ! Alors lui le hmar (*idiot) qui a parlé c'est Sohil, celui qui est à fond dans son kebab c'est Yanis, elle c'est Nassima et la tismé qui m'a agressé tout à l'heure c'est ma femme Awa.

[Big Up à toi ma connasse]

Awa : Tchiiiiip toujours à se faire passé pour la victime ! L'écoute pas ma puce c'est lui le sauvage en vrai !

Brahim : C'est pas moi qui bouffe du singe au bled !

Awa : Mensonge ! Dans ta vielle Algérie vous bouffez du chameau sahbi !

Brahim : Ptdddddddrrr nous au moins c'est comestible kelba (*chienne) !

Awa : Me confond pas avec ta sœur clochard mdddddrr

Sohil : Bref moi c'est Sohil et contrairement à ce que qu'il dit je suis le plus intelligent de tous !

-Euh d'accord mdr

Nassima : Les écoutes pas hbiba tu vas devenir folle avec eux ! Viens on va dans ma chambre !

Brahim : C'est ta mère le folle ouais tss et prépare lui un matelas princesse.

Nassima : Oui papa mdr bonne nuit !

Elle a pas attendu de réponse et elle m'a tiré dans sa chambre. Elle était à l'étage. Je la trouvais très belle ! Tous ce qu'il fallait pour une ados, et d'ailleurs Nassima aussi est très belle ! Elle a les cheveux bouclé, de très belle boucle, enfaite elle ressemble à Noémie Lenoir mais avec des traits arabe.

Elle s'assoit sur son lit et tapote la place à côté d'elle, elle me connaît pas mais elle est déjà très gentille avec moi. J'ai du mal à la comprendre...

Nassima : T'as faim ?

-Hum non merci.

Nassima : T'as besoin de quelques choses ?

-Non c'est bon.

Nassima : T'as l'air épuisé ! Je te laisse mon lit, je dormirais avec ma sœur ou un de mes frères t'inquiète ! Prend une douche, c'est juste là et puis sert toi dans mon armoire pour prendre un pyjama et des sous vêtements, Dors bien.

-Merci.

Elle sort de la chambre. Je voulais parlé avec personne, je n'ai aucune envie d'engagé une discussion. C'est pas contre eux mais j'ai si mal au cœur ! Être loin de tous me ronge, si seulement Nabil nous aurait gardé rien de tout ça ne ce serait passé ! Il nous a regardé nous faire séparé et il n'a pas levé un doigt !

- Toc toc toc -

La porte s'ouvre et laisse passé un jeune garçon, ça doit être Ayoub car il n'était pas dans le salon tout à l'heure.

Ayoub : Wech t'es qui ?

... : Dégage de ma chambre toi !

Je reconnus la voix de Nassima.

Ayoub : Parle mieux toi !

Il referme la porte et s'en va, je

voulais pas dormir dans son lit, ça se fait pas. Je n'aurais pas aimé qu'une inconnue dors dans mon lit donc je présume que pour elle ça doit être pareil...

Il y avait un petit canapé dans le coin, je pris une couverture, m'allongea puis me couvrît.

« Ne m'oublie pas, on se retrouvera mon frère »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant