« Ne m'oublie pas, on se retrouvera mon frère »

~Chapitre dix-huit~

Elle : Ah je vois ! Je suis contrainte de vous dire que toute nos archives on été brûlé. Un terrible incendie à frappé notre centre il y a bien 6 ans, heureusement aucun des enfants n'a été touché. Si vous voulez je vous transmet l'adresse de leur nouveau centre.

Ah mon dieu j'ai cru qu'il... Ouf !

Brahim : Oui merci !

Elle nous passe un papier avec une adresse noté dessus, Brahim ne perd pas de temps et se rend directement à cette adresse.

On entre dans le bâtiment, j'avais encore plus cette boule au ventre. Ça y est je vais retrouvé mon petit frère ! On va revivre comme avant !

Je stoppa Brahim dans son élan faut que je m'en rende compte !

Brahim : Maylis ?

- Je vais le retrouvé hyn ? Aujourd'hui c'est finis ? Je l'aurais enfin à mes côté ?

Brahim : Oui, tipeu 😉

Je lui fis un grand sourire et on entra dans le bureau du directeur. On lui dit à peu près la même choses qu'à l'autre dame. Il tripota quelques truc sur son Pc puis nous fixa.

Le directeur : Alors d'après mes notes le petit Fahim serait en famille d'adoption depuis 5 ans.

À ce moment je me suis décomposé sur ma chaise, mon bébé, mon frère à une nouvelle famille ?

Le directeur : Euh mademoiselle ? Oh mademoiselle ! Vous allez bien ?

Je reprends mes esprits et le fixe intensément, puis secoue la tête positivement. Il reprend son discours.

Le directeur : Donc je disais, qu'il est en famille d'accueil. Si vous voulez le voir je vous donnerez l'adresse de la famille, par contre si vous voulez devenir son tuteur il faudra passé un accord avec la famille. Ou bien passé en justice. De là, un juge viendra voir l'environnement le plus convenable à l'enfant.

Je ne parlais plus, j'étais loin, très loin. Pour ré avoir mon propre frère je dois les traîné en justice ? Y'a rabbi je n'en peux plus !

Quand je reprends "conscience" je suis dehors entrain de marché à côté de Brahim. Comment je vais faire maintenant ? Je n'ai pas la force de passé devant un juge, pourquoi tout est toujours compliqué dans ce monde ?

[ ... ]

23h, je dis bonne nuit à Brahim et rentre chez moi. Il m'a emmené dîner au restau pour que je change un peu d'air, ça m'a un peu aidé c'est vrai.

Je m'assois dans le canapé, totalement dans le noir, j'ai pas trop goût à faire quoi que ce soit. Je fixé ce papiers dans mes doigts, c'est là où il ce trouve ! Je me dois d'aller au moins le voir, voir à quoi il ressemble maintenant.

- Toc toc toc -

Ah je suis sûr que c'est Ayoub ! Y'a que lui pour venir à cet heure là ! Je vais ouvrir la porte en courant, il était là. Avec son petit sourire en coin, ahlala il est trop beau ! Je lui ai sauté dans les bras, j'ai besoin de sa présence là. Il rigole et avance tout en me soulevant, il rentre et ferme la porte derrière nous.

Ayoub : Je t'ai autant manqué princesse ?

- Ouii !

Ayoub : Hum intéressant !

Il nous bascule sur le canapé et m'embrasse. Je suis totalement sous le charme de cet homme, mama je suis amoureuse...

- Ayoub ?

Ayoub : Ouais bébé ?

Anh son bébé il m'a fait des frissons. Je le regarde bien, c'est le moment ! Oui j'en suis sur c'est le moment !

- Je..Euhm je t'aime...

Ayoub : Mddr moi aussi je t'aime ! Ça te dis qu'on aille se couché ? Je suis fatigué.

-Euh.. Bah... Hum vas y.

Il a déjà dormis avec moi, je lui fais totalement confiance donc autant y allé.

On rejoint mon lit, et on se couche tout les deux. Je lui raconta un peu ma journée, j'ai besoin de son avis.

Ayoub : Demain on va les voir !

- J'ai peur.

Ayoub : Eh je suis là moi ! T'as confiance ou pas ?

- Oui !

Ayoub : Bah voilà ! On ira ensemble demain matin, allez dors maintenant.

Je dépose un bisou sur sa joue et m'endors. Je sens que je vais très bien dormir dans ses bras !

[ ... ]

Quelques rayons du soleil balaye mon visage, j'ouvre délicatement les yeux. Je cherche Ayoub du regard, bizarre il doit être déjà debout. Je bascule de l'autre côté du lit pour atteindre ma table de chevet, quand je le trouve par terre. J'ai été prise de fou, ah non comment il peut dormir comme ça ? C'est pas humain mdddrrr reprends ton sérieux Maylis, Ouh mon dieu j'en peux plus de cet enfant.

- A... Ay...Ayooub ? MDDDDRRR

J'étais morte, ce mec me tue ! Il se réveille à cause de mon rire, il me regarde énervé puis se lève. Non me dis pas que je l'ai vexé ? Je me calme vite fait et cours le rejoindre puis lui rattrape la main.

Ayoub : Lâche moi !

- Qu'est ce que t'as ? Ayoub dis moi stp.

Je ne peux pas concevoir de le perdre, il a pris beaucoup de place dans ma vie !

Ayoub : Vas y t'es qu'une gamine, fais ta vie !

- Ayoub... Non stp..

Les larmes montaient, me rejette pas stp. Pas toi.

Ayoub : Tu te fous de ma gueule, tu crois que je suis qui ? Hyn ? Je suis un tahane pour que tu te foute de oim ?

- Je suis désolé Ayoub, pardon je voulais pas me foutre de toi je te jure. Je... Je voulais pas... Me laisse... Pas...

Je me suis effondré dans ses bras, pensé qu'il ne veuille plus de moi me tue. Je pourrais pas resté seule encore plus longtemps, sa présence met devenue vitale !

Ayoub : C'est bon arrête de pleurer, je vais pas partir. Allez va te rincé le visage et prépare toi, oublie pas qu'on a une grande journée devant nous !

Il me sourit et dépose un rapide baiser sur ma bouche. Il sort de ma chambre pour allé se préparé.

[ ... ]

- Toc toc toc -

Ah je suis sur que c'est lui ! Je me précipite pour ouvrir la porte, sauf que j'aperçois Nabil...

Il me pousse à l'intérieur et ferme la porte, il me regardait mal assez mal.

Nabil : Toi là ! Tu me prends pour qui en faite ?!

- Hyn ? Mais qu'est ce que t'as ?

Nabil : Je suis un tahane ma sœur elle se tape un mec c'est as ? Genre je te surveille plus ça y est tu fais n'imp ?

- Mais tu parles de quoi ?

J'avoue qu'il me faisait assez peur, j'avais jamais vu Nabil dans cet état !

Nabil : Fais pas l'innocente Shéra ! Tu crois que je sais pas pour Ayoub ?!

Mais... Comment c'est possible ? Je suis resté à le fixer comme ça, je suis choqué ! Je ne suis qu'une inconnue et il agit comme si c'était mon frère, comme si j'étais Maylis...

Nabil : Me regarde pas comme ça ! C'est pas en te tapant ce petit con que tu va retrouvé ce que tu cherche ! Faire la pu*e ça payera pas, tu perdras seulement ceux qui t'aime sale conne !

Je sais pas ce qui m'a pris mais je l'ai giflé... Le bruit à résonné dans la pièce...

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