Bonjour.

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Cela fessait bientôt 30 minute que j'attendais Judy, je savais que quand elle m'avait appelé pour me dire que elle voulait me voir en urgence, ça sentait le plan foireux.

* flashback*

- « allo , Judy? Mais c'est quoi tout c'est appelés , tout va bien ? »

- « Cristal ! Au mon dieu tu es en vie ! mais pourquoi du ne répondait pas ?! Je croyais que la vipère t'avais fait un truc ! J'étais en panique! »

« attend ...tu ma harceler de coup de téléphone juste parce que je ne répondais pas ?! Non mais tu a craqué ou quoi ?! ...attend je rêve ou tu ma appelé par mon prénom ? »

- « arrête tu savais que j'allais t'appeler pour avoir des ragots sur comment ça c'était passé à la V.Comp et surtout si tu avais rencontré la vipère. Et puis comme, bah tu n'a pas répondu bien sûr que j'allais t'appeler jusqu'à que tu réponde. Puis franchement moi je voulais te laisser un message mais quand je lui ai dit que tu étais à la V.comp il m'a presque tué du regard et ma forcer a t'appeler sans cesse - ... » Elle fit soudain silence d'un coup.

- « qui ça 'lui'? » je demande.

Honnêtement, j'attend la réponse sans vraiment l'attendre, tout en espérant l'entendre.

« personne ! » Elle répond en hurlant presque.

~Menteuse~ je pense au fond de moi.

« bref, je je ..JE DOIS Y ALLER, JE TE VOIS SAMEDI POUR DÉJEUNER AU RESTO 'KBBQ' sur la 17ème, c'est hyper urgent!» elle me crie dessus comme si elle était pressée.

« non mais t'es pas bien toi ! Tu crois que j'ai que ça à faire, je travail comme une damnée toute la semaine moi ! Et tu crois vraiment que je peux me permettre de gâcher mes week-ends à sortir alors que je peux les passé à manger et Netflix-er, en plus le resto est hyper U-P, je peux pas me permettre de débarquer sans réservation ! Et puis ...allo ...ALLO! »

Elle m'avait raccroché dessus.

• fin de flashback•

J'arrive pas à croire que je suis venue, mais quelle bonne poire je fais!

Du coup, je me demande vraiment comme Judy a réussi à obtenir un des salles privées d'un resto aussi populaire et surtout en week-end, je sais qu'elle m'avais dit qu'elle avait des connections mais y'a des limites vraiment...la c'est  est clairement un level au dessus !

Bon quoi que c'est bien mieux d'être installé bien au chaud à l'intérieur du resto dans cette sublime salle au style traditionnelle, que d'être dehors, sachant qu'il commençait à faire froid.

Je regardais par la fenêtre admirant la sublime vue, en réfléchissant à tout et à rien, repensant pas moment à ce que vipère m'avait raconté sur elle, et Frank ...et le Killer.

Je repense à Frank, de temps à autre je me surprend à penser qu'il n'était pas si mauvais, et puis je me rappelle que c'était un manipulateur.

Parfois...souvent je pense au Killer, bien que je me l'interdit, je ne contrôle pas toujours mes pensées. Je me rend compte qu'il n'était qu'un manipulateur, une ordure, qui ne cherche qu'à utiliser les gens avant de les jeter, un narcissique imbu  de sa personne....et pourtant,   Au fond de mon être je ne pouvais ma m'empêcher de croire en quelques chose de pas si mauvais en lui.

Enfin, je me rappelle de la vipère, de comment elle était l'incarnation de tout ce que j'aspirais à être, mais que je n'étais pas, et sous beaucoup d'aspects, espérais ne jamais être. 

Je regarde alors l'heure sur l'écran de mon téléphone, et remarque un message, que je n'avais sûrement pas vue comme mon téléphone était toujours en mode silencieux.

C'était un message de Judy, encore et toujours Judy! Elle m'a fait attendre pendant bientôt une heure, j'espère vraiment que elle ne m'envoie pas un message pour me dire qu'elle ne vient plus!

J'ouvre le message et tout ce que je vois c'est :

«                          Désolé !                »

Désolé ! Désolé ! Désolé de quoi ! Non mais elle ce fous de moi elle!

Je lancé immédiatement un appel, brûlant de rage !

Elle décroche et je me déchaîne:

« DÉSOLÉ ! C'EST TOUS CE QUE TU AS TROUVÉ À M'ENVOYER APRÈS MOI FAIT POIREAUTE PENDANT UNE HEURE ! J'ESPÈRE QUE TU AS UNE BONNE EXCUSE POUR JUSTIFIER QUE TU NE VIENS PAS PARCE SI NON, JE NE RÉPOND PLUS JAMAIS À TES APPELS! » je hurle.

« je suis vraiment désolé ! C'est la pas que je ne viens plus ...mais c'est ....et puis c'est lui qui ... je ne sais pas comment il su qu'on devait ce voir aujourd'hui...il m'as... »

Je l'entendais à peine, La réception était tellement mauvaise que je crus un moment qu'elle allait me faire le coup du ' je passe sous un tunnel'

« je t'entends pas ! De quoi tu parle ! Allo, ALLO ! » Elle a raccroché.

ELLE A RACCROCHÉ ! Non mais c'est une blague!!!

Je la rappelle, ça sonne mais ça ne répond pas.

Je la rappelle, et encore, et encore une fois, et je fini par tomber sur le répondeur...

Trop c'est trop !

Je décide alors de lui laisser un message plus que virulent !

Mais alors que je hurlais dans mon téléphone, vociférant toute sorte de menaces et d'injure aussi politiquement correct que possible, j'entends la porte derrière moi s'ouvrir.

Je tourne alors brusquement la tête, manquant de peu de me briser la nuque, mais une fois la tête tourner j'aurais souhaité qu'elle c'était brisé après tout.

Lorsque mon regarde se posa sur la personne qui se tenait dans l'encadrement de la porte, mon souffle se coupa, mes yeux s'écarquillèrent, mon son ce glaça, mon cœur s'arrêta.

J'étais comme figé, la douce musique de la pièce n'était plus qu'un lointain bruit de fond, tout comme la voix de la personne dans je voyais les lèvres bouger, mais dont le sont de la voix n'arrivait à peine à mes oreilles, tellement j'étais abasourdis.

Il entrant dans la pièce, fermant la porte derrière lui, avant de s'avancer dans la pièce, mes yeux le suivaient n'arrivant pas à se détacher de lui. Il enlève son manteau, avant s'ouvrir le bouton du centre de son costume bleu nuit, que je reconnaissais entre mille, et pris place face à moi.

Et enfin, ses lèvres esquissèrent un lège sourire de côté, probablement amusé par mon été actuel, avant de bouger encore une fois, mais cette fois-ci je l'entendis plus clairement que jamais, cette voix pénétrante et envoûtante que j'espérais ne jamais avoir à entendre, et pour laquelle pourtant je brûlais secrètement d'envie d'entendre à nouveau.

Et il dit :

« Bonjour, Mademoiselle Davis ».

A cette instant, Il me fallut tout l'énergie du monde pour ne pas exploser en mille d'émotions, et ma gorge asséchée réussi à émettre enfin un song, et d'une fois tremblante et d'un ton chamboulé je répond:

« Bradley... »

Working for the devil.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant