Working for the devil.

Une dernière fois

«  Ciao, amore mio »

Il ne fallait pas être détective pour savoir que le simple son de sa voix me fis l'effet d'un coup de tazer dans la colonne vertébrale.

Un choque électrique qui atteint mon cerveau en un instant.

Impossible de me calmer.

Diagnostic : à la limite du PTSD

Mon cœur partait en vrille,
Mon esprit était complètement secouer,
Mes idées et pensée chambouler.

J'étais prise au dépourvu.

Comment me suis-je retrouver au téléphone avec lui,

Lui que j'avais couper de ma vie,
Lui contre qui j'avais tout essayé pour l'effacer à jamais de ma mémoire,
Lui qui était devenu un fantôme qui hantait les partis les plus reculés et les plus obscurs de mon être.

Lui qui dans la simple voix ravivait, à mon plus grand désespoir, des souvenir que j'aurais juré avoir effacé.

Impossible !
Ce n'est tout simplement pas possible!

Et dire que pendant un moment j'avais pensé que je me fessait kidnapper par ce chauffeur.

Je  jette un coup d'œil sur la route, voyant une voiture similaire à la nôtre derrière, et d'autres voitures nous dépasser. Puis mon regard se tourne le chauffeur en question, et il n'avait réellement pas l'air dangereux, Il ressemblait plus à un chauffeur de Uber de luxe. Il était le dos face à moi, complètement fixé sur la route comme pour me laisser un moment d'intimité.

En retournant mon attention sur ce maudit téléphone, je me dis que peut-être le kidnapping aurait été un meilleur scénario que cette réalité.

« Cristal... » il dit lentement et si tendrement de sa voix de velours que je perdit presque raison.

Et mon estomac ce serra instinctivement pour ne pas avoir un haut le coeur.

Mais face à mon silence il continua :

« ... je sais que tu m'entend... »

.....

« .... »

....

« Seigneur que tu m'a manqué, ma cristal » il me susurra au téléphone.

Je retire immédiatement le téléphone que j'avais gardé , plus longtemps que je l'aurait souhaité, contre mon oreille.

Mon oreille était en feu ! Et malgré les effort de mon estomac les haut de cœurs étaient inévitables.

Je commençais à avoir des gouttelettes de sueur ce former sur mon front,

J'avais la chair de poule, mon cœur c'était emballé tellement vite que je pouvais le sentir dans ma gorge.

Et une sensation que je refusait d'admettre, descendait longtemps de ma poitrine, à mon estomac et de plus en plus bas vers le sud de mon ventre.

Ressaisis-toi cristal !

Qu'est-ce que tu nous fait là ?

Tu perd la tête! Et il ne t'a dit que quelques mots !

Je serre le téléphone entre mes doigts si fort que je les sentaient s'engourdir, et sont y réfléchir à deux fois je raccroche l'appel immédiatement.

J'étais essoufflé, en sueur, au bord de la crise de panique.

Comment me suis-je retrouvée dans cette situation?