Working for the devil.

"Je t'aime." "Je t'ai aimé":

J'avais écouté sa version de notre rencontre, rencontre dont je me souvenait à peine. Et alors qu'il continuait à parler, je ne l'entendais même plus, sa voix étais comme un bruit de fond lointain, comme une télé allumé en arrière-plan pendants que vous êtes  sur votre téléphone.

Sans réellement savoir comment l'expliquer, Je sentais soudain une colère viscérale monté en moi.

Je l'écoutais me dire qu'il était désolé, et qu'il regrettait ce qu'il m'avait fait subir. Qu'il n'aurait pas dû me faire payer pour le passé et qu'il n'aurait pas dû me mêler à sa vendetta ....

il me dis qu'il m'aime .....mais il m'appelle par son nom, il me demande pardon mais m'a utilisé comme un pion, il me dit qu'il m'aime mais il était prêt à me faire souffrir, à m'humilier, à me manipuler pour son propre intérêt ....

Il était là, assit devant moi, à me raconter comment il avait rencontré une pauvre petite serveuse sorti de nul par, qui lui avait donné un repas chaud et son pourboire, et comment cette expérience lui avait ouvert les yeux sur à quel point il était privilégié...

NON MAIS C'EST UNE BLAGUE !

La seule première rencontre avec Mr Bradley –trouduc- Killer dont je me souviens, c'est celle où il se donnait en spectacle pendant une partie de jambe en l'air avec une femme qui ressemblait fortement à celle qu'il disait lui avoir brisé le cœur !

Les seul souvenir que j'ai de lui son des souvenir, de comment il me maltraitait au travail, de comment il m'a mentit, comment il m'a utilisé, comment il ma humilié, comment il m'a manipulé.

Il disait m'aimer, il disait n'avoir toujours pensé qu'à moi, il disait qu'il s'assurait de venir régulièrement au MAMA's Diner pendant mes shift, que le simple fait de me voir me surpasser même pour un simple job étudiant, lui donnais la force de se surpasser lui aussi.....

Il disait m'aimer..... Lui.....m'aimer ...... moi......

BULLSHIT !

Je ne pouvais plus retenir ma rage, mon incompréhension, mon incrédulité face à ses paroles vides de sens pour moi.

Les mots s'échappèrent d'eux même :

« Tu m'aime ? » je dis en grinçant des dents.

Il s'arrêta de parler sec.

Il me regarda abasourdit, son expression indiquant clairement qu'il était pris par surprise.

Je n'attendais pas de réponse de sa part, Dieu sais que ses mots ne valent plus rien pour moi à ce moment précis, je continue donc :

«  Tu m'aime .... Enfin c'est bien ce que tu prétends si je ne me trompe pas. » Je marque une pause.

«  Mais quelle Blague ! » je dis d'un ton exaspère.

Je voyais l'incompréhension et la confusion se disputer son visage.

«  Arg ! Tu me fais rire, donc pour toi quand tu aimes quelqu'un tu les manipule, tu les traite comme des objets jetable, tu les humilie, tu les punie pour ce que tu à subis dans ton passé, tu les utilise comme appât dans tes vendetta, tu flirt avec eux puis pavane tes conquêtes devant eux, tu leur brise le cœur .... » Je sentais ma gorge se serrer, mon nez picoté, mes yeux s'humidifier.

NON ! Je refuse de versé une larme de plus à cause de lui et surtout pas devant lui !
D'un bond je saute hors de mon siège et j'étais debout.

Son regard me suit d'un air perdu.

Je le regarde de haut droit dans les yeux avec toute la rage qui me rongeait les entrailles et je poursuis :

«  Et bien non ! Ce n'ai pas de l'amour, c'est tous sauf de l'amour ! C'est juste ton esprit tordu, tes tendances sadiques et tes pulsions manipulatrices ! Je pense réellement que tu ne sais même pas comment aimer. »