chapitre 11

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Chapitre 11

****** MAYNA******

Je ne savais pas que baye modou était si doux et attentionné. Depuis que je suis rentrée à la maison, il ne ménage plus aucun effort pour me faire plaisir. Des chocolats par ci, de la glace par la et surtout beaucoup d’attention et de patience venant de lui. Ce n’était pas dans ses habitudes et cela me pousse à me poser des questions. Je connais mon frère et je sais qu’il peut être très violent quand il s’agit de moi ou des enfants. Quand il a su que mon mari m’a frappé, j’ai cru qu’il allait le tuer. Et connaissant sada, il est capable de le faire et de pourrir en prison. Ce n’est rien pour lui. Mais je ne veux pas qu’il gâche sa carrière à cause de lui. Je veux qu’il continue sur cette lancée car il tend vers la réussite.

Seulement, la docilité de baye modou est tout sauf naturel. Je commence donc à me poser des questions. En réalité, même quand il est de tour avec moi, il se contente juste de se coucher et de me faire la conversation jusqu’à ce que je m’endorme. Il est d’une douceur très flippante et je ne peux pas savoir pourquoi. Je décide donc d’appeler mon frère pour en savoir plus .

Il décroche aussitôt et je me rends compte à quel point il est heureux de m’avoir aussi en forme.

- Sada je sais que tu tiens beaucoup à moi, mais je trouve mon mari beaucoup trop attentionné à mon égard. Est-ce que tu l’as menacé ?

- Moi ?? menacer ton homme ? rire je lui ai juste donné un avertissement pour qu’il se comporte bien avec toi, rien de plus.

- Tu ne l’as pas menacé de le tuer ???

- Non Mayna tu exagère.

Je veux lui passer un savons mais avant même que je ne commence, baye entre dans ma chambre avec un gros paquet dans les bras. Je ne sais pas quoi faire mais je pris congé de sada et le regarde de la tête aux pieds. Il est encore habillé d’un pantalon un peu trop moulant pour un homme de son Age avec son fameux Lacoste bleu marine. Il me fait rire mais je me retiens de le faire. Je n’ai pas envie de le vexer, encore moins maintenant qu’il est attentionné envers moi.
- Salut ma biche à moi ; comment tu te sens ce matin ???

- Je me sens un peu engourdie mais ça va passer. Tu sors on dirait ?

Il fronça les sourcils avant de répondre : non je ne sors pas ? Tu n’aimes pas ce que je porte ?

Je m’empresse de répondre : bien sûr que j’aime ce que tu portes. Seulement ça te donne l’air jeune…

Il s’approche de moi et me donner un léger bisou sur la joue : c’est toi qui me donne l’air jeune…

En ce moment-là, je n’ai envie que d’une seule et unique chose, le pousser loin de moi. Mais je me devais d’être courtoise. Il me tend le paquet et quand je l’ouvre je ne peux m’empêcher de crier. Il m’a offert un ordinateur portable flambant neuf et un portable dernier modèle. Je le regarde et il avait l’air fier de ma réaction…

- Baye modou c’est trop ça.

- Je ne pourrais jamais m’excuser assez pour ce que je t’ai fait. Et ce pc te servira pour ton nouveau travail…

Je fronce les sourcils : tu veux que je retourne à ton entreprise ???

- Rire non je veux que tu ailes travailler avec ton frère dans sa société. Je sais que ta place est dans un bureau et tu le mérite et donc, sada m’a demandé de te convaincre car il pensait que tu aller refuser ;

Je savais que sada y etait pour quelque chose et donc je lui donne un petit sourire avant de lui dire que je vais y réfléchir. En réalité je sais que mon frère l a menacé pour qu’il me laisse travailler car il sait mieux que quiconque que mon seul rêve a été d’aller donner mon coup de main à sada qui avait toujours refusé, prétextant que j’étais sous l’emprise de maman. Ainsi j’attends qu’il sorte de ma chambre pour crier de joie et appeler Henriette, finalement, je ne suis pas maudite…

le goût du désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant