Chapitre 16
Mayna s’était réveillée un peu sonnée. Elle regarda son portable et vit 2h30. Elle était tombée dans les pommes beaucoup trop longtemps et elle sentait encore la douleur de la giffle de baye modou.
Elle soupira. Après tout, c’était de sa faute s’il avait été violent envers elle. Qu’est ce qu’il lui a pris de prononcer le prénom d’amath en plein acte avec son mari ? se demandait-elle. Elle se sentit soudain stupide et réfléchissait à comment régler tout ça. Elle connaissait baye et savait à quel point sa jalousie était exagérée…
Elle se leva et se regarda devant le miroir avant d’écarquiller les yeux. Sa joue était tellement enflée qu’on aurait dit qu’elle avait fait un accident de voiture. Elle avait aussi l’autre œil un peu enflée lui aussi.
Elle essaya de se recoucher et de s’endormir de nouveau. De toutes les façons on était vendredi et elle ne comptait pas aller au travail le lendemain. Heureusement pour elle, se disait-elle. Mais en même temps, elle allait réfléchir à la manière de se faire pardonner devant baye, car elle savait qu’il risquait d’aller tout dire à ses parents…
Elle s’endormit aussitôt et se réveilla aux aurores de 7h du matin par le bruit que faisait baye modou dans la chambre. Quand elle ouvrit les yeux, il était devant l’armoire de Mayna et s’y agitait. La jeune femme ne savait pas ce qu’il était en train de faire. Elle se leva donc et se rendit compte avec effroi qu’il était entrain déchirer, ciseau à la mains, ses habits…
Mayna cria : BAYE MODOU QU EST-CE QUE TU FAIS ???
Il ne répondait pas. Il était tellement calme et serein que Mayna eut peur. Elle savait qu’elle n’’y pouvait rien à présent car elle avait vu dans ses gestes quelque chose de menaçant. Elle se résigna et s’assit au milieu de son lit, joignant ses pieds sur sa poitrine. Elle était tout simplement fatiguée et le laissait faire. Quand il finit, il se dirigea vers la coiffeuse ou la jeune femme avait mis ses perruques de tissages. Il les avait lui-même acheté alors quand il s’était mis à les couper, Mayna n’avait rien ressentit. Aucun sentiment, aucune colère rien. Elle le regardait juste faire.
Mais baye n’avait pas fini, il se dirigea dans la salle de bain et prit les maquillages qu’il avait acheté. Il les prit tous et devant sa femme, se mit à les casser un par un. Mayna le regardait faire, il n’était pas en colère, il était calme et faisait comme si elle n’était pas là.
Quand il finit Mayna voulut savoir ce qu’il restait. Car après ce qu’il venait de faire, elle n’avait plus rien à se mettre…
Baye se retourna et à ce moment la Mayna vit une personne différente. Elle vit de la haine dans ses yeux : à partir de maintenant tu ne t’habilles plus comme une dévergondée. Je te surveille de près Mayna.
Il prit un sachet qu’il avait apporté avec lui et le lui jeta à la figure : si je suis ton mari alors tu feras ce que je dis ou je te coupe les vivre à toi et à tes parents opportunistes. Dans le sachet, tu y trouveras tout ce dont tu auras besoin pour t’habiller. Si tu penses que je vais fermer les yeux à ce qui s’est passé hier, tu te trompes. J’ose espérer donc que tu réfléchiras à deux fois avant d’ouvrir tes jambes à un autre homme. Espèce de garce.
Mayna ne disait toujours rien. Elle se contentait juste de le regarder et d’encaisser ses mots blessants. Elle ne savait pas pourquoi mais ça ne lui faisait pas mal. Elle était convaincue que la seule chose de mauvais qu’elle avait faite de sa vie était de se marier avec cet homme, rien d’autre.
Elle attendit qu’il sorte pour regarder le sachet en question. Quand elle y vit les tenues dont baye modou voulait qu’elle porte, elle avait juste envie de rire. En réalité, il voulait qu’elle se voile et ça elle ne l’acceptera jamais, pensait-elle.
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le goût du désir
RomanceCest l'histoire d'une femme contraint de se marier a un homme polygamme (3 femmes) entre jalousie désir et obsession nous allons découvrir l'histoire epoustoufflante de mayna.