chapitre 17

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Chapitre 17

Baye modou faisait l’amour à mayna comme si ça vie en dépendait. Il ne lui faisait meme pas l’amour il satisfaisait plutôt sa libido en étant de plus en plus violent. En réalité, il n’avait fait que montrer son vrai visage a sa femme et cette dernière ne l’oublirai pas de sitôt.

Elle était donc résignée et avait hate que ses coépouses rentrent enfin. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même et se laissait faire à chaque fois que son mari avait envie d’assouvir ses désirs sexuels.

Elle se mettait à pleurer à chaque fois qu’il avait finit car meme pour dormir avec elle la nuit, baye modou ne le faisait plus. Il ne faisait que se satisfaire et ensuite partir. Mayna se sentait tous les jours humiliée et salie.

elle avait prit sa semaine au travail et meme si sada ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait, amath lui savait que la raison de mayna était valable. Bien sur la jeune femme n’était pas allée au bout de ses explications mais il pouvait clairement en conclure qu’elle vivait des moments difficiles dans son ménage. Et donc il avait preferé ne plus l’appeler pour ne pas lui créer des problèmes.

Il pensait avoir bien fait mais ce qu’il ne savait pas c’était que mayna se sentait de plus en plus seule. Bien sur, elle ne voulait plus embêter amath à cause de ses problèmes car elle pensait lui en avoir assez dit de sa vie. En plus de ça, elle avait honte de raconter à qui que ce soit ce que baye modou lui faisait toutes les nuits. Et elle savait que si elle quittait ce mariage, non seulement elle n’aura nulle part ou aller, mais également, elle sera déshéritée de ses parents toute sa vie durant. Elle prefera donc vivre ça toute seule tout en espérant que la situation s’améliore un jour.

Elle avait preferé rester toute la semaine chez elle et toute seule. Elle recevait de temps en temps la visite d’henriette mais elle ne voulait également pas l’alarmer. En effet elle était au courant de la proximité soudaine entre sada et son amie et donc elle ne voulait pas qu’elle aille tout dire à son frère. Elle n’avait pas envie que ce dernier débarque chez elle et tue son mari. Après tout, elle tenait à son frère suffisamment pour savoir que ça ne valait pas la peine qu’il soit au courant.

Seulement dans ce genre de situation, on pense etre capable de tout canaliser. Elle pensait avoir le contrôle de la situation. Oui, elle se considérait comme une femme très forte. En effet, tous les soirs, elle préparait la venue de son mari. Dans sa tete, elle se préparait à etre violée. Et c’était toujours comme ça. Elle avait arreté de pleurer et en avait fait une routine. Plus de larme… mais malheureusement, cela n’était bon pour personne. Elle arrivait très bien à cacher sa peine mais ce qu’elle ne savait pas c’était que cela la dégradait de l’interieur ; en une semaine, elle était devenue de plus en plus calme, reservée et très distante envers tout le monde.
Ses coépouses étaient rentrées à la fin de la semaine et elle avait preferé ne pas etre avec elle. elle en avait pas le cœur, en réalité, elle n’avait le cœur à rien d’autre. Elle restait enfermée dans sa chambre et attendait juste l’arrivée de baye qui la butait de coup de rein et partait ensuite. En Fait, elle était son objet sexuelle et elle le savait…

Elle ne put avoir du répit qu’en fin de semaine. Elle avait entendu dans une conversation avec aida que fati était de tour ce soir la. Elle avait fait un ouf de soulagement mais aida avait remarqué sa mine triste….

Aida : ça va mayna ?

Mayna : oui oui ta aida, je vais bien

Aida : tu n’es pas partie au travail depuis une semaine et ce bleu sur ton visage est très visible tu sais. Cette fois ci qu’est ce que tu as fait à baye ?

Mayna : rire, laisse tomber tata, je vais aller me coucher.

« la pauvre petite » murmura aida en la regardant partir. Le jour ou elle était entrée dans cette maison, c’était le meme jour ou elle avait eut de la peine pour elle. elle savait qu’elle allait vivre l’enfer sur terre le jour ou baye modou lui montrera son vrai visage. C’est dommage, pensait elle, car il ne lui avait encore rien montré.

le goût du désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant