le goût du désir

chapitre 26

Chapitre 26

Amath remerciait intérieurement Henriette de lui avoir ouvert les yeux sur sa relation avec Mayna. En réalité, il avait toujours voulut être avec elle mais avait peur en même temps. En effet, il avait été témoin de toutes les souffrances que Mayna avait vécues lors de son précédent mariage et d’une manière ou d’une autre, il n’avait pas voulu lui faire encore plus de peine en lui promettant une relation sans avenir.

Mais il s’était rendu compte qu’au fond de lui il ne voulait qu’une seule et unique chose, c’était être avec elle. Mais quand Henriette etait venue lui parler, toute peur l’avait quitté. Il savait maintenant que s’il ne ferait pas les démarches pour récupérer Mayna, un autre le fera et la rendra malheureuse. Alors que son bonheur à lui dépendait de celui de la jeune femme.

Et donc quand il l’avait vu dans cette boite de nuit, il n’avait pas pu se retenir une seconde de plus. Il avait tous les sens en éveil. Leur attirance était certes visible, mais il ressentait toujours le besoin d’être avec elle.

Mayna de son côté avait fini par accepter cet attrait qu’elle avait d’amath. Ça lui donnait la boule au ventre certes mais elle avait constamment envie d’être avec lui. Heureusement qu’ils étaient maintenant officiellement ensemble car elle ne savait pas comment elle aurait pu faire pour se retenir au bureau.

Elle se préparait donc pour retourner au travail. Heureusement qu’Henriette lui avait fait faire du shoping car sans cela, elle irait au boulot en tenue de maison. Elle sourit à l’idée de penser qu’elle allait partager la même pièce avec amath. Elle espérait toute fois qu’ils ne dérapent pas car elle se contrôlait très rarement en présence de cet homme.

Tous les deux savaient donc ce que sada et Henriette avait fait pour les réunir ; Ils en avaient parlé au telephone et en riaient aux éclats. C’est comme ça qu’ils ont convenu de garder leur relation secret pour ces deux-là dans le but de les punir. En même temps, connaissant Henriette, Mayna se disait que c’était une bonne chose car ça lui permettra de réfléchir toute seule et de prendre une décision si ça s’imposait.

Elle était en train de penser à tout ça quand Henri sorti de la douche : tu penses à quoi ? Ou à qui ?

Mayna : rire… je pense à mon premier jour de travail… ça fait presque un an que je n’y suis pas allé…

Henriette : d’abord estime-toi heureuse que ton frère soit le proprio de la boite. Ensuite, tu ne seras pas longtemps dépaysé car tu t’adapte vite. Mon seul souci c’est amath. Je vois que vous n’êtes pas en bon termes et je me demande d’ailleurs pourquoi, et après tout vous allez quand même partager le même bureau.

Mayna voulut rire mais ne dit rien… elle était finalement une bonne comédienne

« En plus Henriette, je n’aime pas partager ce bureau avec lui car il fait comme si je suis sa secrétaire. »

Henriette : c’est vrai qu’il est autoritaire. Mais bon, tu dois séparer vie privée et travail. Montre lui seulement que tu n’aimes pas qu’il te traite de la sorte. Je ne sais même pas pourquoi vous devez en arriver la.et moi qui pensais que…

Mayna l’interrompit : bon Henri tu vas être en retard et moi aussi. Il est presque 8h et je ne sais pas ce que je vais mettre…

Elle courut vers la penderie et sortit les habits qu’elle avait prévus pour sa copine. Mayna éclata de rire : on dirait ma femme. C’est toi qui sors mes habits maintenant…

Henriette : je veux que tu fasses une rencontre, une jolie prise. Et cette tenue est très chic, sexy en plus d’être professionnelle…

Mayna le prit et l’inspecta : mais Henri cette tenue montre toutes mes jambes…