le goût du désir

chapitre 20

BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUS

Chapitre 20

Sada avait fait exprès de préférer rester dans leur maison ; En effet, il avait remarqué que son père et sa mère n’étaient pas encore au courant de ce qu’il se passait et ce n’était pas lui qui comptait leur dire. Il fallait qu’il soit là au moment où ce salaud allait appeler pour pouvoir défendre sa sœur. Il aurait pu le faire depuis plus longtemps car il trouvait que ces deux l’avaient trop abusée…

Il savait que Mayna était entre de bonnes mains, dans l’appartement d’amath, même s’il savait qu’elle allait partir chez Henriette à la nuit tombé. Bien sûr, amath avait insisté pour qu’elle reste, lui pourra dormir dans le salon jusqu’à ce que toute cette histoire se tasse. Mais elle avait juste dit non et sada trouvait qu’elle avait raison. En réalité, elle était toujours mariée et ce n’était pas vraiment descend de dormir dans la maison d’un autre homme.

Il sourit malgré sa colère… en effet, quand il avait vu amath réagir face à la détresse de sa sœur, il pria Dieu pour que ces deux la finissent ensemble. Oui, son ami n’était jamais aussi expressif, mais quand il s’agissait de Mayna, il était quelqu’un d’autre et ses comportements étaient différents. Sada se rendit compte qu'il en pinçait pour sa sœur bien avant qu’ils établissent leur plan avec Henriette….

Mère Fanta : sada, mon fils tu ne vas pas au travail aujourd’hui ???

Il releva la tête : si j’attends un coup de fil….

Mère Fanta : ah ok… mais dis-moi, tu as eu ta sœur au telephone ? Entre hier et aujourd’hui je l’appel mais elle ne décroche pas ;

Sada allait répondre quand le telephone de sa mère se mit à sonner. Elle regarda puis fronça les sourcils…

Mère Fanta : un numéro inconnu ??? Moi j’ai peur de ce genre d’appel…

Sada, posé : décroches c’est baye modou ;

Mère Fanta : comment le sait tu ???

Sada : décroches maman !

Il avait un peu haussé le ton et mère Fanta obéit. Elle décrocha…

« Allo ? Ah baye modou, mon gendre. Comment va t… »

Elle fronça les sourcils et écoutait. Surement les mensonges de cet homme, pensait sada ; Mère Fanta quant à elle s’était aussitôt assise sur le lit de son fils qui n’avait rien fait et attendait juste qu’elle raccroche… mais a la seconde qui avait suivi, baye lui raccrocha au nez…

Sada : qu’est ce qu’il voulait ?

Mère Fanta le regarda dangereusement : tu étais au courant que ta sœur a fugué son domicile conjugal pour aller retrouver son amant ???

Sada éclata de rire : Mayna un amant ?

Mère Fanta cria : OUI ! C’est ce que son mari viens de me dire. Il dit qu’il est parti en voyage et Mayna en a profité pour partir. On l’a averti depuis le mali.

Sada : et tu le crois ???

Mère Fanta cria de nouveau : BIEN SUR QUE JE LE CROIS. OU EST MAYNA ??? TU EN ES POUR QUELQUE CHOSE TOI ???

Sada : maman, je ne peux pas comprendre comment tu peux être si naïve envers cet homme.

Elle fronça les sourcils, puis sachant que son fils allait lui faire perdre son temps, elle se leva pour aller parler avec son mari quand sada l’interrompit et lui prit la main pour qu’elle se rasseye.

Sada : aujourd’hui tu vas devoir m’écouter maman. Tu étais au courant que baye modou frappait Mayna ?

Mère Fanta : bien sûr, mais ce n’est rien. Ça s’est passé juste une fois. Et ça arrive chez tous les couples.