chapitre 23

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Chapitre 23

Amath avait préféré prendre ses distances depuis qu’il avait su que Mayna allait de mieux en mieux. Il savait ce qu’elle était en train d’endurer mais il avait trouvé juste de la laisser un peu afin qu’elle puisse se rétablir correctement. Il avait vu en elle une fille forte et très courageuse. C’était ce qui l’avait le plus plu en elle.

Et au lieu de l’oublier un peu, cette distance avait juste augmenté son désir et son attirance envers elle.
Il savait qu’il n’avait pas le droit d’occuper son espace alors qu’elle venait juste de divorcer. Et donc, il allait faire de son mieux pour être le plus loin d’elle.

Seulement, il savait qu’au moment où elle reprendrait le travail, tout allait refaire surface et maintenant qu’elle n’était plus mariée, il sentait une grande tentation l’envahir soudain. Mais il n’y voyait aucun inconvénient à se rapprocher d’elle. En réalité, du moment où elle le voulait, il n’allait pas s’arrêter se disait-il. Seulement de temps en temps, il voyait comme une lueur de rejet dans le regard de la jeune femme. Et les rares fois où elle le voyait encore, elle était plus tôt distante et ne faisait pas tellement d’effort vers lui…

Il soupira et ferma violement le dossier qu’il avait sous le bras. En réalité, il ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait. Car c’était tellement simple mais aussi tellement compliqué qu’il ne savait pas comment faire ni comment se comporter avec elle.

Avait-il le choix s’il ressentait des choses envers Mayna ??? En même temps, avec tout ce qu’elle avait pu vivre dans son mariage, il ne voulait pas être avec elle et la blesser. Même s’il savait qu’il ne serait jamais aussi violent que baye modou, il ne pouvait cependant pas dire comment allait se dérouler une possible relation entre eux.

Il se coucha sur la table fatigué de réfléchir à tout ça quand Henriette entra dans son bureau sans frapper. Il ne lui en voulait pas vraiment car elle était la seule qui le faisait sans s’excuser. Cela l’amusait au contraire…

Henriette : pourquoi tu as l’air abattu ? Quelqu’un est mort ?

Amath : rire arête de jouer les dramatique personne n’est mort je suis juste fatigué.

Elle s’assit sur la chaise d’en face puis continua : à voir ta tète on dirait que tu as passé la nuit ici…

Amath : rire.

Henriette écarquilla les yeux : quoi ???? C’est vrai ??? Pourquoi tu es stressé ?

Amath criant presque : je ne le suis pas.

Henriette : donc pourquoi tu cries ?

Amath : …

Henriette : écoute amath je vais t’avouer une chose, quand Saada a tout fait pour que Mayna vienne travailler ici, on avait prévu que vous vous plaisiez et que vous soyez ensemble. C’était un peu égoïste de notre part vu que nous n’avons pas pensé à vos sentiments mais je sais que tu ressens quelque chose pour elle, alors pourquoi tu t’éloignes comme ça ?

Amath : Henriette, c’est plus compliqué que ça…

Henriette : non justement, tu as peur qu’elle te rejette et elle aussi à peur d’être blessée a nouveau. Mais tu es plus mure qu’elle et c’est à toi de la rassurer. Si tu tiens à être avec elle fais-le et si tu ne veux pas par contre, ne fais rien. Mais moi j’aimerai juste que vous arrêtiez de faire l’enfant. Je te laisse à tes démons ciao…
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Après cette petite conversation avec amath, Henriette n’avait plus entendu parler de lui. Il n’avait plus fait signe de vie et elle en conclut tout simplement qu’il ne tenait pas vraiment à Mayna. Elle ne voulait donc pas forcer les choses et comme d’habitude, elle se rendait compte que son amie avait raison. Elle se résigna et la laiss1 vivre une vie de solitaire histoire de se remettre encore plus de son précédent mariage.

le goût du désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant