chapitre 22

45.5K 5.2K 54
                                    

Chapitre 22

Mère Fanta ne pouvait pas croire ce qui venait de se passer. Non, Mayna ne pouvait pas lui faire une telle chose. Elle se leva brusquement du fauteuil, pris son portefeuille et allait sortir de la maison quand son mari y entra, l’air furieux.

Il venait de raccompagner baye modou et ses accompagnants. Ils n’étaient pas contents, alors la pas du tout. Et lui aussi ne l’était pas d’ailleurs. Car il n’avait pas donné sa fille en mariage pour qu’elle fugue avec son amant. c’était ce que baye lui avait dit…

Pa Kane : ou est-ce que tu comptes aller comme ça ????

Mère Fanta : voir ma fille et essayer de la raisonner pour qu’elle retourne dans son mariage.

Pa Kane, criant presque : mais qu’est ce qu’il se passe dans ta tète bon sang. Tu as vu comment son mari parlait ??? Il ne veut plus d’elle dans sa maison encore moins dans sa vie. Alors si tu vas la voir, il faut bien qu’elle sache que ni baye modou, ni moi ne voulons plus d’elle…

Mère Fanta fronça les sourcils : qu’est-ce que tu veux dire Kane ???

Pa Kane : tu sais bien ce que je veux dire. Je ne veux plus la voir dans cette maison. Je ne compte pas la laisser influencer mouhsinatou. Elle au moins elle est plus docile. Dit lui de rester avec son amant.

Mère Fanta : tu vas laisser ma fille dans la rue ???

Pa Kane : écoute Fanta, si tu veux-tu la rejoins. C’est simple. Maintenant ôte toi de mon chemin j’ai plus urgent à faire…

Mère Fanta lui fit un long tchip avant de sortir de cette maison. Elle n’allait pas laisser sa fille dans cet état car elle savait qu’elle allait la convaincre d’appeler baye modou et de s’excuser. Il fallait qu’elle y aille. C’était son devoir pensait elle.

Elle savait que Mayna n’avait nulle part où aller. Soit chez Henriette, ou chez sa grande tante. Seulement, elle avait appelé cette dernière mais elle n’était même pas au courant. Donc Mayna n’était pas chez elle.

Mère Fanta prit donc un taxi et direction chez Henriette. Elle n’avait jamais aimé cette fille et le seul fait de savoir qu’elle pourrait être la complice de Mayna l’insupportait. Elle entra dans une colère noire mais décida quand même de se calmer. Car pour convaincre may, il fallait passer par les sentiments…

Elle arriva quelques minutes plus tard et entra dans la maison qu’elle connaissait très bien. Une voiture était garée devant mais elle ne fit pas attention. Elle y entra franco et ne vit personne dans la cours. Elle cria : BONJOUR ???

Henriette sortit aussitôt et la vit. Elle aussi n’avait pas vraiment envie de la voir mais toute les deux ne voulaient pas le montrer : bonjour mère Fanta.

Mère Fanta : bonjour. Mayna est là ?

Henriette voulait lui dire que non mais savait qu’elle n’avait pas le droit de le faire. De toutes ses façons, tôt ou tard, elles allaient parler. Mais heureusement que sada et amath étaient à la maison. Ils ne laisseraient jamais Mayna tomber dans le piège de sa mère une nouvelle fois…

Henriette : oui. Venez…

Elle la suivit sans manquer de lui lancer un regard mortel.

Mayna était en effet au salon. Amath étais assis à l’autre bout de la pièce et sada à côté d’elle. Ils parlaient tout bas et Mayna avait l’air contrariée. Quand elle vit sa mère, elle écarquilla les yeux et son frère se retourna aussitôt…

Mère Fanta : je ne savais pas que tu faisais des choses sans m’en aviser…

Amath se leva automatiquement comprenant que c’était la mère de la jeune femme. Il sortit du salon et tira Henriette avec elle.

le goût du désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant