chapitre 19

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Chapitre 19

Mayna avait mal partout. Tout son corps lui faisait mal. Elle se réveillait petit à petit et se souvenait avec effroi de la violence avec laquelle baye modou l’avait frappé. Elle soupira de désespoir et essaya d’ouvrir lentement le yeux. Sa vision était floue et elle se rappela que ses tempes étaient enflées. Elle parvint quand même à voir l’endroit où elle se trouvait mais l’en reconnaissait pas.

Seulement elle se souvenait qu’elle avait demandé à Malick d’appeler amath et ce dernier était venu la chercher. Elle était surement chez lui, pensait-elle.

Mais elle ne voyait pas grand-chose dans cette chambre ; elle était plus luxueuse que la sienne, mais elle voyait qu’elle n’était pas bien décorée. La chambre d’un célibataire, pensait-elle en souriant…

Elle se releva légèrement et entendit des bruits dans l’appartement. Elle voulut se lever mais elle n’avait pas pu. Peut-être à cause des médicaments… elle s’assit donc sur le lit et prit son telephone posé sur la table de chevet. Elle vit plusieurs appels manqués d’un numéro qu'elle ne reconnaît pas . Elle ne savait pas qui c’était mais elle ne le rappela pas. Elle allait composer le numéro de son frère quand Henriette entra dans la chambre, un verre de lait dans les mains…

Mayna fronça les sourcils : qu’est-ce que tu fais la ???

Henriette : bonjour d’abord, tu as dormit 8h de temps et je suis restée pendant tout ce temps à te surveiller rire. Donc de rien…

Mayna sourit. Mais son amie était bizarre. Elle avait l’air fatiguée, mais c’était autre chose.

Mayna : tu pleurais ?

Henriette : rire un peu…

Mayna : je suis amochée tant que ça ?

Henriette : toute la ville ne parle que de toi.

Elle fit une grimace qui avait le don de faire sourire son amie. Cette dernière la trouvait drôlement forte. Après ce qu’elle venait de subir, aucune femme n’aurait la force de sourire… mais Mayna elle n’était pas une femme tout court, elle était un roc avec l’enveloppe d’une femme, pensait elle en lui remettant le verre de lait, se dépêchant de se retourner pour ne pas qu’elle voit ses larmes couler…

Mais c’était trop tard, elle l’avait déjà vu…

Mayna : Henriette toi aussi. Depuis quand tu es une madeleine ?

Henriette se retourna, essuyant ses larmes, et incapable de parler : tu n’as pas vu comment tu étais hier. Nous avons cru que tu allais mourir. Tu t’es vu ???

Elle se dépêcha de lui donner le miroir mais quand Mayna se regarda, elle n’avait fait aucun geste…

Mayna : après ses coups hier, je me suis vu, et j’avoue que je vais beaucoup mieux.

Henriette sourit malgré elle. Elle s’assit sur le lit et lui prit la main : tu ne peux pas retourner dans ce ménage Mayna c’est fini. Sada ne te laissera pas, amath non plus.

Mayna : je sais Henriette. Baye modou va payer… d’ailleurs ou sont ces deux-là ???

Henriette se leva, fuyant son ami du regard : ils sont parti lui régler son compte…

Mayna : et tu les as laissé faire ???

Elle se retourna de nouveau : tu me connais, j’ai fermé la porte et j’ai mis la clé dans ma poitrine. Ton mec a eu le toupet de m’immobiliser et de prendre la clé ici, dans mon soutient gorge. Tu te rends compte…

Mayna éclata de rire : il a fait ça ???

Henriette : ça te fait rire Mayna ?? Et tu penses que le fait qu’ils aillent chez baye modou ne va pas leur créer de problèmes ??? Tu es aussi folle qu’eux finalement…

le goût du désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant