On peut s'aimer - Royal Saga

Chapitre neuf - Emmie

Je suis complètement sous le choc en voyant un officier du palais, suivit de plein d'homme en uniforme. Shit ! Notre moment de plaisir est passé. Mon dieu, il y a un de ces silences !

- Mais ou sont donc t'elles ? Demande-t-il en regardant partout. Eléanore...Émeraude ?

Je lève ma main timidement comme Eléanore qui a apparemment, une furieuse envie de rire. Elle se cache derrière un homme gigantesque et super costaud.

- Ici, mon commandant. Vous êtes très familiers, il me semble. Comment allez-vous ? Je lui demande alors que les gens, ahuries autour de moi, s'écartent en me fixant.

Ah ben non, ils ne savaient pas qui on était alors. Oh.

- Bien, Duchesse. Désolé de ma familiarité, mais nous devons vous ramener au palais, vous et miss Eléanore. Un conseiller royal vous attend pour vous parler d'affaires urgentes.

Je regarde tout le café et leur souris, comme si de rien était.

- Je vous pardonne volontiers, Commandant. Ça été un plaisir de vous rencontrer, je déclare en me tournant vers les personnes qui m'ont amusé. A une prochaine fois ! Vous êtes géniaux ! Ah oui, ne lisez surtout pas ce qu'il y a dans les journaux, voilà. Au revoir !

Alors que le commandant m'emmène dehors, je l'arrête.

- Attendez ! Faut que je les paie.

- C'est déjà fait, mademoiselle. Maintenant, montez dans la limousine, s'il vous plait. Une menace rode sur vous et il vaut mieux vous ramener en sécurité.

♦

Très vite, je passe la porte du palais, escortée par quelques officiers chargés de ma protection. Mon dieu, j'ai l'impression d'être la Reine Mary dans Reign. Une femme me fait entrer dans un bureau et je fais face à un bel homme, déjà assis au bureau. Il se lève rapidement, me fait une rapide révérence. Mes "protecteurs" rentrent à leur tour pour se poster dans un coin de la pièce. Ils ont beau se fondre dans le décor, et faire semblant de fixer un point invisible, ils vont quand même écouter mon entrevue. Même si je distingue une oreillette dans leur oreille.

- Je m'appelle Harrison Doyl. Asseyez-vous, mademoiselle. Je suis heureux de vous rencontrer enfin ! Vous êtes devenue la nouvelle star dans le monde depuis quelque temps, surtout depuis la découverte de votre richesse.

- Merci.

Je m'assois au bureau, et pose mes mains sur le bois du meuble, ne sachant pas trop quoi dire.

- Vos grands-parents, des anglais, qui étaient très riches et qui étaient aussi ducs vous ont légué d'énormes richesses à vous et votre frère, à leurs morts. Cependant, il revient à vous, la plus jeune, d'hériter beaucoup plus que votre frère, vous êtes une Windsor et pas lui. Ils vous lèguent six maisons, un château en Angleterre qui leur appartenait, des chevaux, de l'argent-beaucoup. Une grosse somme qui vient d'être transférée sur votre compte en banque. Je suis chargé de vous demander si vous voulez tout ça. Si vous refusez, cela revient soit votre frère ou votre cousin que vous ne connaissez pas, Augustus Miller. Alors, que souhaitez-vous faire ?

Je réfléchis longuement, perdue.

- Prenez bien le temps de réfléchir, c'est une grosse décision...Commence-t-il.

- Pourrais-je donner les six maisons à des familles dans le besoin ?

L'homme réajuste ses lunettes et ses papiers, bafouille, et devient rouge.

- Quoi ? Vous êtes sure, mademoiselle ?

- Absolument sure ! Est-ce que je pourrais aussi m'entretenir avec quelqu'un de la banque pour arranger deux ou trois petites choses ?