Rire dans le noir de Flamewolf

Chapitre douze

Il frappait à la porte depuis une demi-heure maintenant et il était coincé quelque part entre la rage et la peur. Normalement, Marie aurait déjà répondu et il donna un dernier coup à la porte fermée avant de tendre ses clés dans la poche de son jean. Si elle était là et l'ignorait, il allait lui donner une petite leçon. Normalement, il ne lui poserait pas la main s'il était sobre, mais il ne tolérerait tout simplement pas qu'elle l'ignore. Ouvrant la porte avec un regard noir, Roger s'arrêta lorsqu'il vit l'état de l'appartement de sa petite amie.

On aurait presque dit qu'une bombe avait explosé, des meubles, du rembourrage arraché des coussins, de l'argenterie et des vêtements de Marie étaient éparpillés partout. Sur le dessus de la table se trouvait une carte Joker, ce qui rendait la peur effacée de remplacer la rage d'avant. Elle ne l'avait pas évité, elle avait été kidnappée. Jurant à voix haute, l'ancien général a sorti son téléphone portable, l'a ouvert et a appelé certaines de ses relations. "Hé, oui, nous avons un problème les garçons," gronda-t-il en ramassant la carte pour la froisser et la jeter par terre.

Le déjeuner s'était étonnamment bien passé, Joker et Crane l'invitant à s'asseoir sur le canapé après avoir fini de manger. Bientôt, elle se retrouva bombardée par les reportages sur leurs évasions. Tout Gotham semblait paniqué, faisant grimacer Marie. Elle savait qu'elle devrait s'efforcer d'avertir les autorités, mais elle savait que cela ne ferait que causer plus de problèmes pour elle. Il n'y avait aucune garantie qu'ils se présenteraient du tout et elle aurait à traiter avec une paire de psychopathes trahis avant qu'ils ne se présentent. Aussi égoïste que cela puisse paraître, elle ne voulait tout simplement pas faire face à une éventuelle torture si elle osait essayer de les rendre.

Comme s'il pouvait sentir ses pensées, le clown à côté d'elle la fixa avec un regard intense. «Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. Tu n'es pas une menace pour ma famille, donc je me moque bien de ce que tu fais à Gotham », soupira la psychologue, constatant que ses mots sonnaient d'une vérité troublante. Ce n'était pas qu'elle ne se souciait pas des innocents qui pourraient être blessés, c'était juste qu'elle ne pouvait pas vraiment se permettre de s'occuper de cette situation. Cela faisait des années qu'elle ne pouvait plus se permettre de s'occuper de lui, grâce à Roger et à la menace constante qu'il représentait pour sa mère, sa soeur et ses nièces. Si elle n'arrivait pas à se soucier de sa propre vie, comment pouvait-on s'attendre à ce qu'elle s'occupe des étrangers?

«Est-ce que ça va, docteur Jovian? Tu t'en occupes beaucoup mieux que je ne le pensais, murmura Jonathan de son autre côté, ses yeux bleus pleins d'inquiétude pour elle.

«Marie maintenant Jonathan. Pas beaucoup de raison de m'appeler un docteur plus. Ce n'est pas exactement comme si je pouvais retourner à Arkham. Je suppose que vous vous attendiez à crier, à mendier, à pleurer et à des tentatives d'évasion. Pour être honnête, je ne vois pas grand chose à dire. Je suis beaucoup plus nombreux que vous et vous me traitez beaucoup mieux que depuis des années. Je ne veux pas vraiment risquer le plaisir que nous avons avec ce qui serait finalement une action stérile. En bref, il est dans mon intérêt de simplement y aller, »soupira la blonde, souriant d'un air fatigué à son ancienne patiente alors qu'elle tapotait sa longue main osseuse. Le mâle décharné arqué seulement un front alors qu'il pincait les lèvres.

«Qu'est-ce que cet enfoiré a eu sur vous?» Siffla l'ancien psychiatre, se précipitant en avant pour saisir son visage soudainement; lui faisant briser brièvement le cœur.

«Crane», vint une voix acerbe pleine d'avertissements de la part de Joker. Jonathan leva les yeux et lança un regard noir à l'autre criminel.

«Tu n'as pas été autour d'elle depuis aussi longtemps que moi! Tu n'as pas vu comment elle était ... avant, "le mâle maigre gronda, ses doigts osseux se contractant sur ses joues.