Rire dans le noir de Flamewolf

Chapitre quinze

Un couteau sanglant tenu dans une poignée tremblante. L'angoisse des pleurs alors que la vie sort de deux paires d'yeux, l'un jeune et l'autre âgé.Il avait essayé de la protéger et son père l'avait poignardé. Papa avait poignardé George! Elle a dû! Elle a dû! Oh mon dieu, sa mère hurlait et elle pouvait sentir son monde basculer devant elle. Tout cela s'est fondu dans une sensation de secousse dure et elle a pris conscience des cris qui sortaient de sa bouche. «Maman je ne voulais pas! Maman, je suis désolé! »Appela une voix adulte tordue en une voix d'enfant.

«Marie!» Appela une voix venant de très loin, sonnant étouffée par l'eau ou le coton. Puis elle a été bousculée alors qu'elle se retrouvait dans la réalité avec une secousse écoeurante.

«George», haleta-t-elle d'une voix perdue, remplie de larmes, lorsqu'elle s'aperçut qu'une paire de bras s'enroulait étroitement autour de son corps.

«Chut, chut», a apaisé une voix masculine très familière et sonne groggy à son oreille. Son cœur battait toujours dans ses oreilles quand elle tourna la tête pour voir le visage maculé de maquillage de Joker. Le regard noisette de l'assassin de masse était empreint de frustration avec juste une pointe de sympathie. Ses mains nues étaient sous sa chemise de pyjama, se posant sur sa peau alors qu'elles bougeaient langoureusement. les mouvements apaisants contrastent fortement avec l'expression de son visage peint.

"J'ai tué mon père", sortit d'elle avant qu'elle ne puisse l'arrêter, le cauchemar se sentant plus réel que ce qu'elle savait être vrai. Son père avait disparu quand elle était très jeune, un soulagement pour elle, sa sœur et sa mère. L'homme avait été écumeur pendant leurs deux années, se transformant en un agresseur borderline qui ne cessait pas d'avoir des relations sexuelles avec les deux sœurs. Puis il avait tout simplement disparu un jour, sa mère ne lui racontant jamais ce qui s'était passé.

"Continuer de parler. Essayez de vous souvenir », a exhorté une voix nasale alors qu'une lumière tamisée claquait et l'aveuglait temporairement.

«Il me faisait mal et George m'a entendu crier au secours. Il a commencé à frapper papa et papa l'a poussé. Puis il attrapa son couteau de chasse et poignarda George. Mon doux George a crié et crié mais papa ne voulait pas s'arrêter. J'ai dû! J'ai dû! Du sang! Tant de sang! Maman, je ne voulais pas! »Répondit-elle d'une voix enfantine, ses yeux gris écarquillés et flous alors qu'elle revivait la terreur confuse dans sa tête. Une partie de son cerveau était consciente de ce qu'elle faisait et de qui elle était, mais elle n'avait aucun contrôle, c'était comme si l'enfant qu'elle avait été une fois avait entièrement pris en charge. Elle était si terrorisée qu'elle a même commencé à se demander si elle vivait des souvenirs refoulés. Ses cauchemars confus et confus contiendraient-ils plus de vérité qu'elle ne leur en avait crédité?

«Qui est George? Comment est-ce que 'papa' t'a fait mal? Qu'est-ce que tu as fait Marie? "Joker grimaça, semblant beaucoup plus éveillé alors qu'il se redressait légèrement et l'attirait contre lui.

«Papa m'a toujours fait mal. M'a touché dans les mauvais endroits. George était un ami, plus comme un frère. Il est venu rendre visite et m'a entendu appeler à l'aide. Quand papa a commencé à faire mal à George, je... je... je ne sais pas ce qui s'est passé. La prochaine chose que je savais était que je tenais un couteau et qu'il y avait du sang. Et maman hurlait, murmura la femme secouée, revenant lentement à la lucidité. Lorsque les mots quittèrent sa bouche, les souvenirs lui revinrent à flots et elle laissa échapper un bruit étranglé alors qu'elle luttait pour se libérer des bras du criminel.

Elle a vu des éclairs du couteau de boucher qu'elle tenait plonger dans le dos de son père encore et encore, le sang faisant des saignements chaque fois qu'il se retirait. Elle pouvait entendre ses cris aussi bien que les siens. Sous tout le chaos, elle pouvait aussi entendre la voix atténuée de George la suppliant d'arrêter. Puis elle a tremblé et elle est revenue à la réalité en un claquement de doigts, entendant sa voix murmurant «non» encore et encore. Elle ne voulait pas s'en souvenir! Elle ne voulait pas savoir ça! Lâchant un cri angoissé, Marie agrippa sa tête aux cheveux sablonneux dans ses mains pour tenter d'arrêter les éclairs, les hurlements dans son esprit. «Marie!» Vint une voix forte et dominante, puis elle sentit une dure claque et tout s'arrêta.