Rire dans le noir de Flamewolf

Chapitre treize

"Pensez-vous honnêtement que je suis ce stupide Harleen?" Siffla Marie. La femme vêtue de deux côtés à côté d'elle fit une moue mignonne alors qu'elle ajustait son masque pour les yeux. Depuis une demi-heure, une femme quelconque l'avait suppliée de sortir avec elle; un fait qui a honnêtement stupéfait le psychologue autant que cela l'énervait. Harley pensait-elle honnêtement qu'elle serait assez stupide pour sortir avec elle, d'autant plus qu'elle savait ce que le criminel aux cheveux dorés ressentait pour Joker? Il y avait aussi le fait que Joker et Crane étaient partis presque toute la journée, l'homme aux cheveux verts ne semblant pas du tout inquiet de laisser les deux hommes seuls.

«Je ne sais pas ce que cela veut dire», chanta la chanteuse folle dans un fausset enfantin, agitant ses cils pour tenter de paraître innocente. Cela ne faisait que quelques jours et la femme avait déjà causé suffisamment de problèmes pour donner au psychologue un mal de tête palpitant.

"Joker ne m'a pas donné la permission d'aller nulle part. Il n'a pas non plus de contact radio, si vous vous en souvenez bien. »Marie serra les dents serrées, écartant le reste de son petit-déjeuner. Son irritation lui avait rapidement fait perdre l'appétit et tout ce qu'elle voulait, c'était se cacher dans la chambre de Joker. Le simple fait de penser à la petite pièce m'a rappelé des souvenirs de sa première nuit avec Harley.

La femme la plus âgée avait pratiquement fait une crise de colère sur la femme aux cheveux en paille qui devait rester dans la chambre du meurtrier alors qu'elle devait rester en bas avec les hommes de main. «Pourquoi ne pas la mettre dans une cage où elle appartient! Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle n'essaie quelque chose de stupide », avait protesté la femme vêtue de spandex pendant le dîner, apparemment indifférente au regard de la mort que son« petit ami »lui adressait.

«Je ne m'explique à personne, poupée. Tu devrais le savoir maintenant, siffla le meurtrier irrité, entamant vicieusement son steak en évitant de regarder le costume de bouffon vêtu d'une femme sur le côté gauche. Marie s'assit de son côté, restant aussi silencieuse que possible pendant qu'elle mangeait. Son objectif était d'être aussi silencieuse et aussi petite que possible, de paraître aussi non menaçante qu'elle le pourrait.

Malheureusement, cela ne semblait qu'irriter encore plus Joker et faire fuir Crane. Le mâle douloureusement mince semblait prêt à étrangler Harley, le clown peint semblant partager le même sentiment alors qu'il baissait les yeux sur son assiette à moitié pleine. «Marie, ne te cache pas comme un chiot coquin. Tu as besoin de, euh, tiens-toi debout de temps en temps. Je ne peux pas toujours être là pour te protéger », dit le criminel en colère avant de pousser son assiette et de se relever.

«Elle n'est rien mais une otage Mistah J! Elle ne devrait même pas se promener librement, »le docteur indigné se transforma en psychopathe, se levant et claquant ses paumes ouvertes sur le bois de la table.

Le bruit sourd fit tressauter la longue femme battue par instinct et elle se roula aussitôt en boule par habitude. La voir comme ça a déclenché l'explosion des deux hommes, Jonathan a tiré sur lui pendant que Joker chargeait sa partenaire au hasard. Une main gantée de pourpre s'enroula autour de la gorge de la femme alors qu'il la frappait contre un mur, son visage peint et ricanant se rapprochant à peine du sien. «Si je voulais qu'elle soit enfermée, elle le serait. Laissez celui-ci s'en aller, Harls. »Le smoking habillé mordit son mec, sa main se resserrant légèrement alors que Crane se déplaçait pour vérifier si Marie tremblait.

"Oh, allez, ça ne prendra que quelques minutes", vint la voix faussement enfantine, tirant l'ancienne médecin de ses souvenirs.

«Je me fiche de combien de temps le temps est, la réponse sera toujours non. Je ne suis pas un idiot Harley. Je sais que tu es jaloux de moi depuis ton arrivée. Je vous l'ai répété à maintes reprises, il n'y a rien entre Joker et moi. Il ne vient même pas dans sa chambre », soupira la jeune fille de vingt-huit ans aux cheveux dorés. Jusqu'à présent, la femme dangereuse n'avait encore rien fait, mais Marie savait que ce n'était qu'une question de temps.