À moi la liberté ! ou pas...Les couloirs étaient remplis de cinglés, qui montaient la garde. S'en fuir était alors impossible, ou presque. Si je me fis aux tarés que j'ai affronté ces derniers jours, je dirais qu'il serait possible de s'en sortir. Après tous, ils visent comme des pieds.
Mais d'un autre point, j'étais quand même dans une demeure avec LE PÈRE, ils n'auraient pas confié des bons à rien pour veiller à la sécurité de leur prophète... Mais bon, si je voulais vraiment quitter ce trou à rat, je devais tout risquer.
Au moment même où j'allais m'élancer dans le couloir, une espèce de pulsion involontaire m'obligea à me retourner vers le Père, qui était toujours endormit. Je le regardai intensément, au point où je n'arrivai plus à ôter mon regard de son visage si paisible, un légé sourire apparut sur mes lèvres.
Je ne pouvais pas faire ça...
Je ne pouvais pas lui faire ça.Est-ce ma stupidité, mon trop grand cœur ou Dieu qui me remettait sur le droit chemin, comme dirait le Père, qui me fit retourner dans la chambre ? Qui me fit oublier mon but ?
Ça, j'en ai aucune idée, mais je savais que j'allais regretter cette décision...
Je refermai la porte derrière moi avant de m'approcher doucement de Joseph. Il dormait, mais dans une position plus qu'inconfortable. Il était assit, sans support pour son dos et sa tête penchait sans arrêt, essayant de se poser sur le matelas. Je souris d'avantage avant de venir ôter le livre des cuisses de Joseph et de venir le poser sur la table de chevet. Avec délicatesse, je le guidai vers les coussins et je l'enveloppai ensuite dans la couverture.
Voilà, maintenant, il était plus confortable. Le voir ainsi me donnait envie de m'endormir aussi...
Peu à peu, je m'étais approchée de lui au point d'être désormais assise à côté de lui. Mes mains s'approchèrent de son visage avant de venir lui caresser les joues, elles étaient si douces. Malgré mes touchés, il ne faisait rien, il ne réagissait point, il dormait.
Mes mains descendirent doucement vers son cou. Maintenant que j'y pensais, j'avais, Joseph Seed, le plus grand criminel d'Hope Country, entre mes mains et à ma mercy. Je n'avais qu'à le tuer, pour que cette histoire se termine enfin. Je me voyais déjà, entrain de resserrer mon étreinte, autour de son pauvre petit cou, le privant d'oxygène jusqu'à la mort...
Je me rendis soudainement compte de mes pensées et des gestes qui les suivirent et reculai d'un bon. Cet endroit me retournait l'esprit je ne sais comment.
Ce n'est pas en tuant Joseph Seed que j'allais tout régler, il m'hérite, lui et sa famille, d'aller en cours, et d'êtres jugés. Si je le tuais, je serais pire que lui.
Il devait y avoir une autre solution...
Je commençai à faire les cents pas, que m'avait-il pris de border Joseph comme on borde une personne à qui on tient? Joseph est mon pire ennemi, il n'est pas le temps de jouer au copain avec lui. Je devais quitter cet endroit où je finirai folle!
J'étais définitivement le pire officier de l'histoire des États-Unis.
Je lançai un dernier regard de dégoût au Père avant de me rediriger vers la sortie de la pièce. Je fermai les lumières, pour éviter d'attirer l'attention et ouvris lentement la porte. Je fus surpris de tomber nez à nez avec le dos d'un des tarés qui visiblement veillait à ce que personne ne sorte de cette chambre. Sans faire de bruit, je laissai la porte entre-ouverte et allai m'assir à l'opposé de celle-ci. J'allai attendre que le taré s'en aille et je m'enfuirai.
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Wecolme at Eden's Gate - [1] [En correction]
FanfictionIls ont commencé par acheter nos fermes, nos terres pour ensuite y construire leurs églises puis leurs bunkers. Ils ont même pris le contrôle du poste radio et ont réussi à convaincre la police de les suivre. Personne ne viendra nous sauvez, le gouv...