Wecolme at Eden's Gate - [1] [En correction]

🍋 Lust 🍋

[Advertisement: Je n'ai jamais écris ça donc si c'est nul, pardonnez-moi xD.

Sur ce, bonne lecture! ]

« Avec plaisir! » lui dis-je en souriant.

Le fidèle, qui était l'un des V.I.P. m'observa d'un air perdu. Je lui souris d'avantage puis il décida de foncer droit sur moi. Je n'eus le temps d'anticiper le geste, qu'il me frappa avec sa batte.

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« John, Jacob, Faith. » murmura une douce voix que je connaissais tant.

À peine j'eus ouvert les yeux, qu'un petit sourire s'étira sur mes lèvres. J'étais enfin de nouveau avec Le Père. J'enviai tant notre rencontre.

« Ma famille. » murmura la même voix.

J'étais confortablement installée sur un canapé, les mains évidemment menottées entre elles. Aucun fidèle n'était là, ce qui nous laissait seul. L'homme qui hantait tant mon esprit ces derniers temps se tenait dos à moi. Il observait le feu, qui lentement mourrait. Le salon dans lequel nous étions, ressemblait étrangement à celui du chalet que la Résistance avait brûlé. Lentement, le Prophète se retourna vers moi. Son regard réussit à me transpercer le cœur. Il souffrait, énormément, et cette souffrance, c'est moi qui l'avait créée. Pour lui, il ne lui restait plus aucune famille et c'est moi, l'horrible Député qui le lui avait enlevée. Si j'en avais eu la force, je lui aurai tout dit. Mais je n'y arrivai pas.

« Pourquoi? » chuchota-t-il d'une voix crispée.

Il commença à avancer et chaque pas qu'il entreprenait me fit sentir encore plus coupable. Le plan n'était plus du tout sous mon contrôle. Une ombre sembla obscurcir ses si magnifiques yeux. Soudainement, les discours de haine et de punition qu'il avait fait à mon égard me revinrent en tête. Le Père allait-il vraiment venger sa famille?

Je me levai sans même m'en rendre compte. Le Père s'arrêta quelque temps, le visage cette fois-ci crispé de douleur. J'arrivai à ressentir cette douleur. Les larmes me montèrent aux yeux. J'ouvris la bouche mais, rien ne sortit. Il soupira avant de continuer sa marche. Instinctivement, je reculai, tout en gardant le contact visuel. Nous restâmes muets jusqu'au moment où mon dos heurta le mur. Je sursautai et le fixa tout autant. Mon cœur battait la chamade. J'avais peur, peur de sa réaction, mais d'un autre côté, je l'enviai tant.

Il s'arrêta à quelques centimètres de moi, ainsi, nos corps ne se touchaient pas. Il me fixa, cette fois-ci, d'un visage qui n'exprimait plus rien du tout. Avais-je détruis la seule partie d'humanité qui restait en cet pauvre homme. Je détournai le regard, ne pouvant plus supporter le siens. D'ici, j'arrivai à sentir sa respiration qui tapait sur mes clavicules, ce qui me fit frissonner. La pression fut trop forte, j'éclatai en pleurs.

Pourquoi la mission de Dieu m'ordonnait-elle de briser la personne à laquelle je tenais le plus?

Ces pensées me firent réaliser une chose. Que je le veuilles ou non, Joseph et moi étions liés et cela depuis notre rencontre. J'avais simplement refusé d'y croire...

Un bruit de grincement me fit revenir à la réalité. Joseph avait détaché mes menottes. Il les avait délicatement ôté, puis jetées au loin. J'aurai voulu le remercier, mais ma gorge était si sèche. Je fermai par la suite les yeux, tout en tremblant. Moi, qui avait pleinement confiance en moi, venait tout juste de perde cette confiance. De douces mains vinrent remonter mon visage. J'ouvris le yeux pour tomber sur ses yeux azures. Ils semblaient avoir perdu leurs bleus qui les rendaient si exceptionnels.