La Confession

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J'avais rapidement repris le combat. John avait effectivement repris de l'avance lors de ma capture en reprenant la ferme de la douce pomme et en capturant beaucoup de civils. Mais étant déterminée comme je le suis, je repris assez facilement la situation en mains. Cela faisait deux semaines que le Pasteur Jérôme m'avait libéré des griffes de la secte. Depuis, je n'avais eu aucunes nouvelles du Père, mais je pouvais être sur que notre prochaine rencontre ne sera pas de toute délicatesse.

J'étais actuellement à l'Église de Fall's End, j'avais reçu un appel de détresse d'une certaine Grace Armstrong. Des cinglés essayaient de détruire le tombeau où son père, un vaillant guerrier mort au combat, reposait. J'avais évidemment accepté, la tâche avait été assez ardue puisqu'il y avait énormément de tarés.

« Merci officier, mon père serait fier de vous. » Grace déposa son sniper pour venir me serrer la main, « Si vous avez besoin de moi, n'hésitez pas. »

J'hochai de la tête, puis elle alla vers son pick-up, puis partit. Je me retrouvai alors seule, la chose que je craignais le plus en ces temps, la secte me suivait de très près et actuellement, j'étais une cible facile.
Je me retournai vers ma petite voiture lorsque j'entendis des bruits venant de l'Église. J'allai voir et aperçus une radio, probablement un civil qui avait besoin d'aide. J'ouvris le signal et avant même que je n'ai le temps de dire quoique ce soit, une voix glaciale dit ;

« Pour qui tu prends-tu officier. Sais-tu tous les dommages que tu as infligé à ma pauvre Vallée. Bien sur que non, tu ne vois rien. Tes pêchés te voilent la vue. Laisse moi t'aider. Mes hommes viennent te chercher, et cette fois-ci, tu te confesseras. » mon sang se glaça face aux paroles de John et je ne pris même pas le temps de stresser que telle une furie, je sortis de l'Église en direction ma voiture.

Évidement, il fallait qu'une balle remplie de Grâce me touche avant que j'arrive à ouvrir la portière.

« Putain de merde... » la Grâce envahie rapidement mon système et ma tête commença à tourner. Je finis, de nouveau, étendue au sol, prête à me faire emmener chez John.

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Lorsque je revins à moi, je pus peu à peu réaliser où j'étais, soit une salle assez sombre qui empestait la mort. Évidemment, mes poignets, ainsi que mes chevilles étaient attachés à une chaise à l'aide de papier collant assez résistant. Des cris étouffés se firent entendre et lorsque je levai la tête, j'aperçus ma pauvre Joey, les larmes aux yeux et la bouche recouvert de papier collant.

« Joey... » chuchotai-je, inquiète.

Les larmes commencèrent à tomber sur ses joues et elle commença à s'agiter. Des sifflements assez désagréables commencèrent à se faire attendre.

Mon cœur s'arrêta et je commençai à balayer la pièce du regard. Soudainement, le Baptiste, John Seed arriva, une boite à outils aux mains. Il la déposa sur une table, puis l'ouvrit. Il se servit de la table comme support, puis nous fixa, un malicieux sourire aux lèvres.

« Mes parents ont été les premiers à m'enseigner le Pouvoir du Oui. » commença-t-il, toujours le sourire aux lèvres et en me fixant. Hudson, elle, pleurait toujours, en sachant ce que cet homme était capable de faire. « Une nuit, ils m'ont amené dans la cuisine, » il sortit quelque chose de sa boite, mais mon regard se tourna vers Hudson. Elle avait une multitude de blessures sur son pauvre pauvre visage.  « ils m'ont jeter à terre et j'ai pu expérimenter la douleur encore, encore et encore. » il tapa ensuite violemment sur la table, attirant ainsi mon attention. « J'ai cru atteindre mes limites de la résistances, mais non. »

Wecolme at Eden's Gate - [1] [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant